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  • : Le blog de Danielle PERSICO
  • : Informer les habitantEs sur la vie politique et la vie municipale et échanger sur les engagements qui me tiennent à coeur
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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 23:35
Comme souvent les décisions imprtantes se prennent en été  alors qu'une partie de la population est en vacances .
Hier c'est le projet de loi sur le  sercice minimum à l'école en cas de grève qui a été abordé à l'assemblée nationale.
Etait-ce urgent de présenter ce texte maintenant ,alors que le ministre devrait plancher sur la rentrée scolaire?
Rendre responsables les grèves des dysfonctionnementsde l'éducation nationale est une tentative de détournement des vrais problèmes.
Quid des supressions de postes (15 000 postes), de la fragmentation des horaires pour augmenter les heures supplémentaires. Quid de la suppression des Instituts de formation des maîtres (les professeurs des écoles enseigneront sans avoir fait de pédagogie avant), de la menace de disparition de l'école maternelle ?
Est-ce aux communes de pallier aux carences de l'Etat? NON.  La ville de Valence n'a pas dans ses objectifs d'organiser un service minimum dans ses écoles en cas de grève des enseignants.

Le ministre tente de déplacer les vrais problèmes et de monter les parents contre les enseignants, l'école publique contre l'école  privée. Ne nous laissons pas berner  et organisons la résistance.
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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 00:19

Base élève 1er degré est un système de gestion informatique de données personnelles concernant tous les enfants en âge d’être scolarisés dans une école maternelle ou élémentaire. Mis en place en 2004  par le ministère de l’éducation nationale et intégré à la loi de prévention de la délinquance de 2007 avec l’objectif affiché de simplifier les tâches de direction, base élève 1er degré permettra de regrouper de nombreuses informations grâce à un fichier unique, auquel les écoles, les communes et l’administration centrale auront accès.Les données ne sont pas effaçables et seront  conservées pendant toute la durée de la scolarité des enfants, soit 15 ans.

 

Actuellement, les services municipaux gèrent efficacement l’inscription des élèves dans les écoles publiques de la commune. Les fichiers informatisés mis en place contiennent exclusivement des données liées à l’état civil, au domicile et à l’inscription scolaire de l’enfant. Les échanges d’informations entre services municipaux et écoles sont strictement encadrés et les données nominatives restent exclusivement au niveau territorial. Ils se limitent au strict nécessaire à l’intérêt des familles et des enfants.

Les prises de position de la Ligue des Droits de l’Homme, des associations de parents d’élèves, des enseignants des écoles et la forte mobilisation de ces derniers, notamment des directeurs et directrices, pour lesquels certains ont connu des retraits de salaire suite à leur refus de renseigner cette application, a conduit le ministère à retirer les champs relatifs à la nationalité des enfants, leur date d’entrée sur le territoire français, leur culture et leur langue d’origine. Ces garanties n’en sont pas, car une fois l’application mise en place, les décisions politiques pourront évoluer et des informations concernant la vie des familles et des élèves pourront être renseignées et extractibles : absences des élèves, difficultés scolaires, résultats des évaluations, etc…

Un collectif s'est constitué dans la Drôme pour informer les parents, les éluEs ... de ce dispositif, nous sommes plusieurs éluEs à avoir signé le texte demandant l'abandon de ce dispositif et nous espérons convaicre tous nos collègues de faire de même.

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