Nous étions presque 1000 entre Tricastin et Cadaraches pour se souvenir de la catastrophe de Fukushima. Cette chaîne humaine était organisée par sortir du nucléaire 26-07, EELV Drôme très impliqué, était responsable du tronçon à Chateauneu du Pape.
14h accueil et prise de parole ci-joint ce que j'ai lu à partir du communiqué EELV
"C’était il y a 4 ans déjà. Le 11 Mars 2011 fait partie de ces dates maudites dont chacune et chacun d’entre nous se souvient, avec douleur et effroi, comme tous ces instants -hors du temps- qui font basculer l’histoire.
1500 jours plus tard, des dizaines de milliers de japonais vivent toujours le chaos. Pas moins de 6000 personnes sur le site continuent de se relayer jour et nuit pour « limiter les dégâts » et organiser le démantèlement minutieux de la centrale, qui prendra encore plusieurs décennies. Les rejets d’eaux contaminées dans le Pacifique font courir des risques immenses pour la biodiversité. Les terres agricoles, elles, sont condamnées pour les prochaines centaines de milliers d’années qui viennent.
En France, sans avoir connu de catastrophe similaire, le nucléaire français vit des heures difficiles. En plus du danger qu’il fait courir, il apparaît pour ce qu’il est : un puit financier sans fond. Les comptes d’Areva, fleuron de l’atome, sont dans le rouge et affichent 4, 8 milliards de perte. Au même moment, la doyenne des centrales françaises Fessenheim -installée sur la plus grande nappe phréatique d’Europe ! – est mise à l’arrêt total pendant plus d’une semaine suite à un énième incident. Le chantier de l’EPR de Flamanville accumule quant à lui les retards et les surcoûts. Sans occulter le problème critique des déchets, dont le problème de gestion sera relégué aux générations futures.
La transition énergétique, en cette année de COP 21, présente l’occasion d’un coup d’envoi pour un nouveau modèle, pour aller, à terme, vers une sortie totale du nucléaire. Les économies d'énergie, le développement des énergies renouvelables et des filières de démantèlement de centrale sont une chance pour créer des emplois non délocalisables et développer l'économie des territoires."
A 14 30 nous avons observé une minute de silence en souvenir des victimes et des habitantEs de Tchernobyl et Fukushima
A 14h31 nous avons lu une lettre de mères de Fukushima qui dénoncent les conséquences dramatiques de la catastrophe
Ensuite nous nous sommes donnés la main pour témoigner de l'urgence de sortir du nucléaire, avant un nouvel accident qui statistiquement pourrait se situer en France.