Dérèglement climatique : des signes toujours plus alarmants et Donald Trump décide de se retirer des accords de Paris !

Sans scrupule pour les générations futures, Donald Trump retire,ce jeudi 1 06 2017,  les USA de l'accord de Paris alors qu'ils sont les deuxième pollueur et que  les indicateurs clé du réchauffement planétaire témoignent pourtant  de l’urgence à agir.

Chaleur

La planète a battu en 2016 son troisième record annuel consécutif de chaleur, avec une température supérieure d’environ 1,1°C à la moyenne de l’ère pré-industrielle, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le 21e siècle compte déjà 16 des 17 années les plus chaudes depuis le début des mesures en 1880.

Gaz à effets de serre

Les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre (GES) - dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d’azote - ont atteint de nouveaux sommets en 2016. Pour la première fois, en 2015, la concentration de C02, le principal GES, a dépassé les 400 ppm (parties par million) à l’échelle du globe. La tendance se poursuit.

Les glaces fondent

En Arctique, l’étendue de la banquise estivale a été en 2016 la 2e plus réduite jamais enregistrée (4,14 millions de km2, après celle de 2012). A l’autre bout de la Terre, en Antarctique, la banquise a perdu au printemps austral (novembre) près de 2 millions de km2 par rapport à la moyenne des 30 dernières années: elle était de 14,5 millions de km2 en 2016, de 16,35 millions entre 1981 et 2010. Partout, le recul des glaciers dans les massifs de type alpin s’est poursuivi, pour la 36e année de suite.

Les océans montent

Le niveau des océans continue à monter. Selon une étude récente, le phénomène, que l’on pensait graduel jusqu’alors, semble même s’accélérer: le niveau des mers a crû de 25 à 30% plus vite entre 2004 et 2015, par rapport à 1993-2004.

Extrêmes climatiques

Le réchauffement favorise déjà des événements météorologiques extrêmes, en particulier des sécheresses et des vagues de chaleur, indique une étude de l’OMM.
Selon certains climatologues, le nombre de sécheresses, incendies de forêts, inondations, et ouragans liés au dérèglement, a doublé depuis 1990.

1688 espèces affectées

Sur les 8.688 espèces menacées ou quasi-menacées, 19% (1.688) sont déjà affectées par le réchauffement, du fait des températures et phénomènes extrêmes. La grande Barrière de corail a par exemple pour la 2e année connu son pire épisode de blanchissement. Or les coraux affectés deux ans de suite n’ont aucune chance de s’en remettre.

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