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  • : Le blog de Danielle PERSICO
  • : Informer les habitantEs sur la vie politique et la vie municipale et échanger sur les engagements qui me tiennent à coeur
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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 23:16

Ce soir c'est la fête de la musique, je n'ai pas envie tant l'actualité est dure.

Les tensions pour la Grèce et la pression des créanciers la BCE et le FMI.

 Comment a-t-on pu laisser Sarkosy influer pour que le parti dont il est président se nomme les Républicains?  La République liberté,  égalité fraternité a mal. Je ne parlerai plus d'eux qu'en écrivant ou disant LR. Les propos du Président de LR sont affligeants, il veut imiter le FN pour récupérer des voix. Il veut revenir sur le droit du sol (un enfant né en France de parents étrangers peut avoir la nationalité française). Il compare les migrants à une fuite d'eau !! Nous avons mal pour ces milliers de personnes qui sont mortes noyées ou qui cherchent un lieu pour fuir la guerre et vivre simplement en paix.

Petites notes réconfortantes , l'encyclique du Pape j'en ai déjà parlé, et une voix de femme qui donne de l'espoir, c'est celle de Madame Anne Hidalgo maire de Paris sur France Inter : « Je suis en colère contre l’attitude de l'Europe qui refuse de prendre sa part face aux flux de migrants. À Paris, ma position est claire : je ne veux voir personne dormir dehors, dans l'indignité totale. Nous avons le devoir d’accompagner ces femmes et ces hommes dans leur insertion durable... » .

En écrivant cet article pour le blog, il me revient une belle chanson de Leny Escudero sur les réfugiés qui date de 1982 dont je vous fais une copie du texte.

J'ai vécu
Au siècle des réfugiés
Une musette au pied de mon lit
Avec la peur au ventre
Des humiliés
Des sans logis
Qui tremblent
Les oubliés
Aux mal-partis
Ressemblent

Ils sont toujours les bras ballants
D'un pied sur l'autre mal à l'aise
Le cul posé entre deux chaises
Tout étonné d'être vivant
Ils sont souvent les en-dehors
Ceux qui n'écriront pas l'histoire
Et devant eux c'est la nuit noire
Et derrière eux marche la mort

Ils sont toujours les emmerdants
Les empêcheurs les trouble-fêtes
Qui n'ont pas su baisser la tête
Qui sont venus à contre temps
Dans tel pays c'est mal venu
Venir au monde t'emprisonne
Et chaque jour on te pardonne
Puis on ne te pardonne plus

J'ai vécu
Au siècle des réfugiés
Une musette au pied de mon lit
Avec la peur au ventre
Des humiliés
Des sans logis
Qui tremblent
Les oubliés
Aux mal-partis
Ressemblent

On peut souvent les voir aussi
Sur les photos des magazines
Essayant de faire bonne mine*
Emmenez-moi au loin d'ici
Ils ont des trous à chaque main
C'est ce qui reste du naufrage
Ils n'ont pas l'air d'être en voyage
Les voyageurs du dernier train

Ils sont toujours les séparés
Le cœur perdu dans la pagaille
Les fous d'amour en retrouvailles

Qui les amènent sur les quais
Et puis parfois le fol espoir
Si elle a pu si elle arrive
De train en train à la dérive
Et puis vieillir sans la revoir

J'ai vécu
Au siècle des réfugiés
Une musette au pied de mon lit
Avec la peur au ventre

 

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 22:27

Encore une fois un campement de Roms a été démantelé à Valence et je le déplore.

Ces évacuations ont des coûts énormes, sont inhumaines et provoquent avec certitude des dégâts psychologiques sur les enfants en particulier.

La circulaire du 26 Août 2012 portait sur l'éradication des bidonvilles et sur l'accompagnement vers l'insertion. A Valence seul le premier volet est appliqué, quid de l'insertion alors que la grande majorité des Roms ne demandent qu'à vivre dignement, avoir un toit, scolariser leurs enfants...

La question des Roms est me semble-t-il un marqueur de notre société, est-ce qu'on s'oriente vers une société ouverte et solidaire ou vers une société replié sur ses peurs ?

A Valence actuellement c'est malheureusement vers cette deuxième hypothèse que nous nous dirigeons, où le maire répond à la pression de l'opinion et des électeurs et pas au devoir de solidarité et de respect des valeurs de fraternité de la République.

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:01

Les réactions du député Labaune et du candidat Fritz par rapport à la mobilisation des collectifs  pour le logement d'urgence des sans-papiers sont ignobles.

 

Je suis arrivée trop tard  à la mobilisation organisée par les collectifs   sur la réquisition de logements pour le logement d'urgence, mais je suis  avec eux de tout coeur.

Nous ne pouvons pas continuer à ce que des femmes, des enfants soient à la rue alors que des logements sont vides.

Qui sont-ils ou elles ces personnes à la rue  ?

 

Des personnes déboutées du droit d'asile qui  font un recours, c'est un droit. En attendant la réponse de l'OFPRA que font -elles doivent-elles attendre dans la rue la réponse qui mettra des mois ? Non elles doivent trouver un logement décent.

Je rappelle que la liberté de circulation et d'installation fait partie de la déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 que la France a signée?

 

Les personnes à la rue peuvent être aussi :

Des personnes en errance, chacun chacune peut se retrouver un jour dans cette situation

Des femmes victimes de violence qui  ne peuvent pas  quitter le domicile conjugal.

 

 

A EELV nous voulons plus d'humanité dans nos villes, nous voulons que Valence soit une ville réellement hospitalière pour toutes et tous. Dans notre programme je défendrai la possibilité que chacun puisse avoir un toit. Nous avons sur le territore de l'agglomération de nombreux logements vacants qui pourraient être mis à disposition de personnes à la rue accompagnées par des associations  dont c'est le coeur de métier. Des communes ont mis en place de tels programmes, si chacune prend sa part de responsabilité sur son territoire c'est moins de souffrance humaine partout!

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 22:06

Ce texte fait du bien !! Il est écrit par des Conseillers régionaux EELV

 

C'était une des « 101 propositions pour la France » de François Mitterrand en 1981 pour les étrangers non communautaires.

Pendant que la France reportait sans cesse l'adoption d'une telle loi, onze pays européens accordaient le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers après une durée minimale de séjour sur leur territoire (entre deux et cinq ans). Dans cinq de ces pays, les étrangers ont également le droit de se faire élire aux élections municipales.

 

Depuis quelques semaines, le gouvernement hésite sur cet engagement électoral de François Hollande pour les élections municipales de 2014 . Il s’abrite derrière l’opinion publique : des sondages disent que les deux tiers des Français étaient pour l’octroi de ce droit il y a un an, et qu'ils ne sont plus qu’un tiers aujourd’hui. Ce ne serait donc  pas le moment puisque la demande n’est pas forte... Et puis la majorité des 3/5e au Congrès n’est pas assurée…

C'est comme pour la transition écologique qui semble oubliée depuis la conférence environnementale de septembre ; c'est comme penser la solution à la crise financière et économique sans prendre en compte les crises sociales et écologiques ; c’est comme oublier de coupler la transition énergétique avec la sortie du nucléaire. Pour ce qui apparaît comme des problèmes écologiques, ce n’est jamais le moment !

 

Et bien non ! Ces problèmes sont en fait des solutions.

Il en va de même pour le droit de vote des étrangers, qui n’est pas un problème, mais une solution, vitale, essentielle, maintenant !

 

Vitale, parce que nous constatons un essoufflement démocratique de plus en plus fort depuis plus de 10 ans. Ce nouvel apport au corps électoral pourrait se révéler central en termes de renouveau démocratique. C’est aussi le sens des prises de position de plusieurs maires de grandes villes, comme Bertrand Delanoë, Didier Paillard, Dominique Voynet.

 

Essentielle, parce que les étrangers participent à la vie économique, sociale, culturelle de notre pays. Ils contribuent par l’impôt aux ressources de nos communes. Ils contribuent à la vie citoyenne en étant responsables d’associations, délégués syndicaux, représentants de parents d’élèves, électeurs pour la désignation des conseils de prud’hommes…

Comment accepter le maintien de ce statut de citoyen de seconde zone, et souhaiter en même temps que tous s’intègrent à la société française ? Persister à exclure les étrangers de l’acte citoyen minimal que constitue le droit de vote aux élections municipales serait plus qu’une erreur : une faute. Dans nos villes, des milliers de femmes et d’hommes issus de l’immigration et leurs enfants attendent ce signal fort d’une reconnaissance de citoyenneté, antidote contre un racisme toujours affleurant, rempart contre la droite qui flirte beaucoup avec l'extrême droite sur ce thème.

 

Essentielle encore, parce que le droit de vote contribue à un sentiment d'appartenance à la société française, non à sa nation. Le statut de citoyen dans une ville ne doit pas être lié à la nationalité. La république, et singulièrement, la république française n'implique pas la confusion entre nationalité et citoyenneté. La citoyenneté de résidence est une des revendications qui fonde les valeurs écologistes, elle est toujours d’actualité.

 

Maintenant, parce que la crise systémique mondiale dans laquelle nous baignons depuis 4 ans incite à l’égoïsme plutôt qu’au partage, au repli sur soi plutôt qu’à l’échange. On protège son pain au chocolat plutôt que d’essayer de le multiplier. La diversité culturelle devient dangereuse. Ne nous le cachons pas, le nationalisme, le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme, l’exclusion sont des idées qui avancent. Il y a péril en la demeure, dans un contexte de crise qui voudrait désigner des boucs émissaires aux difficultés sociales.

Renoncer au droit de vote pour les résidents étrangers, ce serait capituler devant les pires arguments, et laisser le champ libre aux peurs et aux haines. Nous n’avons pas le droit, plus le droit, de laisser cette victoire à la droite et à l’extrême-droite.

Comme écologistes, contribuons à faire évoluer l’opinion publique en menant une grande campagne intelligente, pédagogique, rassembleuse, optimiste et persévérante. Entreprenons les démarches pour une bataille large et unitaire. Les forces existent pour conquérir le droit de vote des étrangers et faire ainsi respirer la société de toute sa diversité.

                                                                                 

Francine Bavay, Michel Bock , Emmanuelle Cosse , Jacques Perreux ,

Conseillers régionaux EELV Île-de-France.

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 22:13
La ronde autour du monde (Paul Fort)

Si toutes les filles du monde voulaient s’donner la main,
Tout autour de la mer elles pourraient faire une ronde.

Si tous les gars du monde voulaient bien êtr’ marins,
Ils f’raient avec leurs barques un joli pont sur l’onde.

Alors on pourrait faire une ronde autour du monde,
Si tous les gens du monde voulaient s’donner la main.

 

 

Cette poésie pour garder espoir après l'horreur de Marseille. Des voisins expulsent un camp de Roms puis y mettent  le feu sans doute pour s'assurer qu'ils ne reviendront pas, avec des réactions disons modérées de la part du politique.

Comment en est-on arrivé là ?

Les Roms ne sont pas nombreux mais sont victimes d'un racisme assez marqué en France  et on peut dire qu'en ce moment on s'acharne sur eux.

Dans quel but ? Sont-ils des boucs émissaires ?

 

Pour tenter de comprendre j'ai acheté un livre "De l'utilité des Roms" Une peur populaire transformée en racisme d'Etat. Etienne Liebig

Pour trouver des solutions au logement d'urgence un colloque est organisé à Valence le 12 Octobre par le collectif 26-07de solidarité avec les sans-papiers et les  sans- droits, en présence d'éluEs de différentes communes de l'agglomération et des associations.

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