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  • : Le blog de Danielle PERSICO
  • : Informer les habitantEs sur la vie politique et la vie municipale et échanger sur les engagements qui me tiennent à coeur
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 21:33
 

J'ai été interpellée par plusieurs sympathisantEs des Verts heurtés par les pages 6 et 7 qui se font face dans le journal municipal, je fais une réponse collective. A la   page 6  un  article d'élèves de première de Camille Vernet sur le sommet de Copenhague et les bouleversements  climatiques dont on sait qu'une des solutions sera  le changement de nos comportements pour économiser l'énergie, et lui faisant face page 7 un article sur le rallye Monte Carlo. Je reconnais la gêne induite par la proximité de ces deux articles en vis à vis. Si elles avaient été séparées c'était moins criant mais l'incohérence aurait été aussi présente.

Je m'arrête un peu sur ces courses automobiles qui nous sont imposées  dès le mois de Janvier, Dakar, Rallye de Monte Carlo ou d'autres...

Pour le RMC,depuis quelques  années la ville de Valence a décidé d'être  ville d'accueil pour quelques étapes en Drôme et en Ardèche, et notre majorité actuelle n'a rien changé à cette habitude. C'est donc chaque année que nous les Verts  avons à nous exprimer sur nos doutes et affirmer  que si les Verts étaient majoritaires il est clair que le rallye ne serait pas accueuilli à Valence ( ce qui ne signifie pas qu'il n'existerait pas). Etant dans une majorité composite nous sommes obligés de composer, ce spectacle plait à de nombreux habitants drômois et ardéchois (pour moi ce n'est pas un argument mais je compose avec) et l'accueil du rallye est là dans la ville, la municipalité ne donnant aucune subvention directe.


De nombreuses considérations vont en faveur du rallye et je suis capable des les énoncer avant que nos détracteurs le fassent:

Les pilote de rallye s'éclatent et gagnent des sous avec leurs grosses voitures aux moteurs vrombissant et font rêver une partie(petite) de la population.

Les pilotes ne sont pas responsables des accidents les gens n'avaient pas à se trouver si près des voitures.

Les espaces naturels sensibles traversés tels que le parc naturel régional du Vercors et des Monts d'Ardèche peuvent bien supporter un jour ou deux par an le passage des voitures de course

La pollution engendrée par les rallyes est minime rapportée à la pollution globale engendrée par les loisirs et les sports, en particulier l'avion et ces écolos qui prennent leur voiture pour aller faire du ski ils ne polluent pas???

L'argument économique, s'il est réel il est  bien  éphémère, l'économie locale ne peut pas se construire sur un évènement même spectaculaire mais se réfléchit sur  le long terme et le durable.

Les priorités dans les choix et les responsabilités vis à vis des êtres humains actuels et futurs et de notre planète font que les Verts ont depuis longtemps demandé un moratoire sur les courses motorisées . La sobriété énergétique s'impose à nous et les millions de litres d'essence dépensés pour les courses automobiles seraient utiles ailleurs, le message transmis aux jeunes est pervers d'un côté on leur demande de faire des efforts pour économiser l'énergie et de l'autre leurs parents  les emmènent regarder des  courses automobiles faisant l'apologie de la vitesse, du bruit, des dépenses de carburant sans compter...C'est incohérent comme nos deux pages en vis à vis  sur le VDK!!

Je termine par une phrase d' Albert Jacquard :" Il est temps de comprendre combien est fou le désir de vouloir aller vite quand on tourne en rond".



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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 23:37


Le climat est l’un des enjeux planétaires du siècle qui vient. La communauté scientifique internationale a fixé un impératif : stabiliser le climat à un niveau de réchauffement inférieur à 2°C , sous peine de conséquences environnementales et humanitaires majeures pour l’ensemble de la planète.

Dans la suite du protocole de Kyoto, se tiendra à Copenhague du 7 au 19 décembre prochain, le sommet de l’ONU où les Etats du monde entier ont le devoir de parvenir à un accord ambitieux pour enrayer l’inéluctable progression du dérèglement climatique.

Il est crucial que cette négociation internationale se traduise par des engagements forts, notamment de la part des pays industrialisés, qui ont une responsabilité historique et doivent impérativement réduire par quatre leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Les pays émergeants ont également un rôle stratégique à jouer, afin que leur légitime aspiration au bien être se fasse dans le cadre de nouveaux modèles de développement, sobres en carbone.

Cette exigence, vitale pour la planète, est accompagnée d’une forte mobilisation citoyenne et associative, qui se traduit par de nombreuses initiatives dont l’appel « l’Ultimatum climatique » .

Le sommet de Copenhague ne doit pas rester dans les déclarations et le symbole mais se traduire dans les faits. En France des projets consommateurs en énergie, incohérents par rapport à un engagement à Copenhague doivent être remis en question et l'Etat ne doit pas participer à leur financement : circuit de formule 1 prévu en banlieue parisienne, mine de charbon dans la Nièvre, construction de la rocade autoroutière nord de Grenoble, A 45 Lyon-St Etienne, Aéroport du grand Ouest Notre-Dame des Landes ...

Les collectivités territoriales doivent jouer un rôle important dans cette mobilisation pour la maîtrise du climat. Les collectivités sont proches des habitants pour faire évoluer les comportements, et elles contribuent, par leurs activités, aux émissions de Gaz à Effet de Serre.

  La ville de Valence est engagée dans depuis plusieurs mois en faveur des principes du développement durable , se traduisant par l'élaboration d'un cadre institutionnel commun et partagé : l'Agenda 21 dont le Plan Climat Energie Territorial est un pilier essentiel

Parmi les actions :

Diagnostic énergétique des bâtiments communaux , aides financières pour installer des capteurs solaires pour chauffer l'eau opération 1 .2 .3 solaire, engagement pour une ville sans pesticides...

Déplacements : en lien avec Valence Major développement des transports en commun, schéma directeur cyclable. Soutien aux initiatives pédibus (accompagnement collectif des enfants à l'école à pieds).

Dans la continuité  de l’engagement de Valence en faveur de la stabilisation du climat, la ville approuve et signe l'ultimatum climatique (www.copenhague-2009.com), lancé par une douzaine d’ONG françaises, en vue de peser sur l’engagement de la France dans les négociations de Copenhague .







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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 23:28

La première version de Valence Vu du kiosque est parue. pour le premier article de la majorité nous avons proposé un article sur  les services publics et la poste . Ci-dessous l'article que j'ai proposé.


Les services publics sont de plus en plus menacés et nous pouvons constater chaque jour des reculs, que ce soit dans l’Éducation (16000 postes supprimés dans l’éducation nationale cette année), la Santé (loi Hôpital Santé Publique et Territoire qui veut faire de l’hôpital une entreprise rentable ), la Culture….

Aujourd’hui, c’est La Poste, service public emblématique, qui est menacée par un projet de privatisation. Le projet de loi sur La Poste comporte deux volets. Le premier est relatif au changement de forme juridique de La Poste, qui passerait d’un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) à une société anonyme (SA). Le second volet concerne l’obligation faite à La Poste de s’adapter à la libéralisation des marchés postaux au 1er janvier 2011, c’est-à-dire que l’État s’engage à ne pas fausser la libre concurrence entre le secteur public et le secteur privé, et donc à ne pas soutenir La Poste face aux autres opérateurs.

Il est nécessaire de réorganiser le service postal, qui pâtit fortement de la concurrence d’internet (aujourd’hui seulement 3 % des courriers concernent une correspondance entre particuliers, le reste étant une correspondance entre l’administration et les entreprises ou avec leurs usagers ou clients). Ce changement de statut n’est pas la solution miracle pour sauver l’entreprise.

Si l’État peut se permettre d’injecter plus de dix milliards d’euros pour soutenir les banques privées, on se demande pourquoi l’argent public ne peut pas être utilisé pour préserver le service public ?

Lors de la modification de la Constitution, en février 2008, le gouvernement Sarkozy a inscrit le droit à référendum dans la Constitution. Mais depuis, rien n’a été mis en œuvre pour que cette promesse soit applicable, malgré les demandes le gouvernement a refusé l’organisation d’un référendum sur la privatisation de La Poste.

La votation citoyenne du 3 Octobre mobilisation réussie :

La création du Comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et pour un référendum a permis un rassemblement très large associations, syndicats, partis politiques

La mobilisation autour de La Poste et la forte participation à ce référendum premier du genre le 3 Octobre a été un grand succès, montrant l’attachement des Français à ce service public sur tout le territoire. Plus de deux millions de votants se sont exprimés contre la privatisation de la poste

La mobilisation doit continuer, le gouvernement essaie de minimiser le résultat de ce référendum et risque de poursuivre dans sa volonté de démantèlement de nos services publics.

La mobilisation doit continuer pour un service public de qualité, pour l’aménagement du territoire, pour l’intérêt général.


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