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  • : Le blog de Danielle PERSICO
  • : Informer les habitantEs sur la vie politique et la vie municipale et échanger sur les engagements qui me tiennent à coeur
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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 18:01

 Emmanuel Macron vient d'être réélu mais il ne doit pas oublier comment. De nombreuses voix anti-Lepen lui ont permis ce deuxième mandat. Il doit en tenir compte.

Nous étions nombreux à la manifestation organisée par les syndicats ce premier mai à Valence, bonne ambiance de retrouvailles avec les copains EELV

De même lJean-Luc Mélenchon ne doit pas oublier que de nombreuses voix des Verts se sont portées sur lui pour faire barrage à LePen au deuxième tour, amenuisant notre résultat à moins de 5 %.  Nous souhaitons pouvoir faire un groupe EELV ou un groupe  pôle écologiste  à l'assemblée nationale. Les négociations sont en cours.

Premier Mai 2022

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:10

Branle bas de combat à la mairie, le premier ministre vient faire une visite de courtoisie à Valence.

La dernière fois que je l'ai croisé ce Monsieur c'est lors de sa visite dans la Drôme 20 CRS et 20 gendarmes pour 15 militantEs écologistes pacifistes .

Je ne perçois pas vraiment le sens de ces grands rassemblements, je ne veux pas provoquer en installant une banderolle NDDL de notre bureau, aussi je vaque à mes occupations d'élue : siéger au Conseil de Développement Durable Rhône-Alpes,  Valence Drôme Ardèche Centre qui permet d'attribuer une aide financière de la Région à des projets locaux. Ces projets sont étudiés par un comité technique et validés par le comite dé pilotage dont je fais partie.

Il y a de beaux projets des petites communes rurales qui ne se feraient pas sans ces aides.

Celui pour lequel j'ai un faible c'est le réseau des bistros de pays.

Nous serons au moins deux éluEs de Valence, Pierre-Antoine Landel chef de projet local et moi, je pense que les collègues PS de Valence  vont préférer  participer à la photo de famille aux côtés du premier ministre.

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 23:48

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Les solutions existent, elles sont écologistes.

Le chômage progresse dans toute l’Europe. En France, ce sont plus de mille nouveaux demandeurs d’emploi qui, chaque jour, aggravent des chiffres déjà intolérables. La précarité ronge les conditions de travail et de vie. Ce qui est en cause, c’est le modèle économique qui produit ce désastre,et qui est entré profondément en crise. Et cette crise n’est ni surprenante ni conjoncturelle. Pour en sortir, il est temps de changer de modèle.

 

C'est pour faire entendre ces revendications que nous  avons défilé avec d'autres organisations ce premier Mai, malgré la pluie, entre  la mairie de Bourg-lès-Valence et  la mairie de Valence.

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 23:58

Cette lutte contre les paradis fiscaux prend en exemple la loi américaine extrait :

La loi américaine dite FATCA ( Foreign Account Tax Compliance Act) votée le 18 mars 2010 a pour objectif de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale des contribuables US .

Elle vise à imposer aux institutions financières étrangères (ie hors USA) des obligations déclaratives sur les revenus versés aux contribuables américains permettant ainsi le recoupement automatisé des données avec les déclarations individuelles de ces derniers.

A cet effet ces institutions financières qualifiées de PFFI ( Participating Foreign Financial Institution) doivent s’engager à identifier et à documenter tous les comptes de leurs clients susceptibles d’être des contribuables US. Lorsque le pays du FFI a conclu un accord de coopération avec l’IRS, le statut de PFFI est réputé acquis; dans le cas contraire le FFI doit conclure un contrat directement avec l’IRS. A noter que les sociétés de gestion et les OPCVM sont inclues dans le scope des institutions financières visées par FATCA. Les informations sur les paiements effectués par les PFFI aux contribuables US doivent ensuite être transmises annuellement à l'administration fiscale américaine (Internal Revenue Service ou "IRS") soit par l’intermédiaire de leur propre administration fiscale en cas de partenariat inter-états avec l’IRS soit directement à l’IRS en l’absence d’un tel partenariat. L’IRS demande aux PFFI de prélever une taxe punitive de 30% sur tous les revenus et produits de cession de source US , perçus directement ou indirectement, destinés aux contreparties n’ayant pas le statut de PFFI et aux clients dits « récalcitrants » ie soit des clients susceptibles d’être des US persons et n’ayant pas apporté la justification du contraire soit ayant reconnu leur statut de US persons mais ayant refusé la levée du secret bancaire.

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 10:01

EELV étant dans la majorité gouvernementale, nous ne sommes pas audibles dans le battage médiatique de l'affaire Cahuzac, pourtant la lutte contre la corruption et les fraudes fiscales sont un engagement de la campagne 2012 des écologistes, nous n'avons pas choisi Eva Joly comme candidate par hasard !!

Je publie cet article paru dans Médiapart  de Michèle Rivasi,  même s'il est un peu long il résume bien le fond de l'histoire,

 

Et je me demande comme d'autres sans doute comment des personnalités comme Jérôme Cahuzac arrivent à de si hautes responsabilités au PS ?

 

 

 

Médecin dans le public, conseiller au ministère de la Santé, dirigeant d'une société de conseil pour le secteur pharmaceutique, chirurgien esthétique, élu local, ministre du Budget… La députée européenne Michèle Rivasi (EELV) explique en quoi le parcours de Jérôme Cahuzac illustre le conflit d'intérêts entre deux mondes « dont les objectifs diffèrent : l'un le profit immédiat, l'autre l'intérêt général ».

 

La Ve République agonise, et l'affaire Cahuzac pourrait porter un coup aussi fatal que nécessaire à nos institutions déboussolées par l'affairisme d'une minorité.

Pour ne pas répéter ce que vous avez déjà pu entendre maintes fois, je ne traiterai pas ici des ressorts fiscaux de cette affaire puisque seule la justice est à même de s'intéresser aux faits reprochés à M. Cahuzac. 

Non, en tant que femme politique intéressée par les conflits d'intérêts –et notamment ceux liés à l'industrie pharmaceutique– il me paraît plus important de s'intéresser aux doutes qui planent autour de l'origine des fonds précieusement gardés en Suisse. Mais surtout de s'intéresser aux certitudes concernant le parcours de M. Cahuzac, un parcours politique caractérisé par une confusion des genres néfaste pour la vitalité d'une démocratie exemplaire. 

Public/Privé - Institutions/Entreprises : la confusion des genres, un fléau pour la santé de nos institutions 

Dès mes premiers pas en politique, après la création en 1986 de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité), j'ai pu constater que le monde politique souffrait d'une schizophrénie que les meilleurs laboratoires n'ont su traiter. 

Jean Syrota, qui fut directeur de la Cogema (ex-Areva) entre 1988 et 1999, fut ma première surprise et non des moindres. Pendant l'exercice de ses fonctions à la Cogema, il fut aussi vice-président du Conseil général des mines (CGM, de 1993 à 1997), l'organisation qui chapeautait les Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement). En bref, l'organisation en charge de la radioprotection et de la sûreté nucléaire –et donc de l'inspection des centrales nucléaires françaises– était dirigée par le PDG de l'industrie nucléaire... qui décidait de la nomination des directeurs d'agences régionales. Incroyable conflit d'intérêts... et pourtant l'Etat français a laissé faire, jusqu'à ce que la pression des associations antinucléaires finisse par payer et que Syrota quitte la vice-présidence du CGM.

Ce cas est spécifique puisque le cumul des deux fonctions était simultané, mais aujourd'hui le mélange des genres continue de faire des ravages et le pantouflage dans le privé devient une norme inquiétante. Pire, nous n'en sommes plus au simple passage du public au privé –pantouflage grassement rémunéré pour l'expertise et le réseau que l'ex-fonctionnaire apportera– mais aux allers-retours entre le privé et le public. Appelé revolving doors (portes tournantes) au niveau européen, ce système nuit terriblement à la confiance que nous pouvons avoir dans nos institutions, gangrénées par un lobbying s'insinuant incessamment. 

Laboratoires pharmaceutiques : ce que l'affaire Mediator m'a appris 

C'est bien la complaisance de nos institutions qui est à l'origine du malaise démocratique. Et j'ai encore pu le constater à de nombreuses reprises lors de mon mandat de députée européenne, quand j'ai fait la guerre aux pions que l'industrie pharmaceutique (dont Servier) avait placés dans les agences sanitaires, qu'elles soient françaises ou européennes.

En France, est-il utile de rappeler que la Commission de la transparence, dépendante de la Haute autorité de santé, rendait en 1999 un avis défavorable au remboursement pour « absence d'intérêt thérapeutique » du Mediator ?! Oui, car l'avis n'a pas été suivi par le ministère de la Santé pour d'obscures raisons, aujourd'hui évidentes. En 2003, le médicament est retiré du marché espagnol, en 2005 il figure dans la liste des produits retirés de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En France, il faudra attendre qu'Irène Frachon publie son livre pour que le scandale éclate et que le médicament soit enfin retiré. Une situation liée aux nombreuses entrées de l'industrie pharmaceutique en France, mais aussi en Europe, que ce soit le fait d'une camaraderie ancienne ou de l'infiltration des comités d'experts.

Suite à mon interpellation de l'Office européen anti-fraude (OLAF), nous avons su faire du ménage dans le Comité d’évaluation des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament où siégeait Eric Abadie. Cet ancien directeur des affaires médicales du syndicat des industries pharmaceutiques a été à l'origine du blocage du retrait du Mediator en France. Comment s'en étonner ? Et que penser des experts siégeant dans les multiples agences sanitaires qui espèrent se reconvertir dans le privé par la suite ? Quelle indépendance supposée ont-ils dès lors qu'ils ne souhaitent pas se fermer des barrières dans le monde de l'entreprise ? Vont-ils interdire l'autorisation de mise sur le marché (AMM) d'un médicament proposé par un laboratoire qui pourrait grassement les payer à l'avenir ?! Ces questions gênent, il faut pourtant trouver des garde-fous au mélange des genres, établir une barrière s'affranchissant de la porosité des intérêts. 

Le problème ne s'arrête pas là : les laboratoires pharmaceutiques pratiquent le chantage à l'emploi (éventuelles délocalisation/fermeture d'usine) dès lors que le monde politique contraint leurs marges réalisées grâce à la fixation du prix des médicaments et leur remboursement par la Sécurité sociale.

Le plus inquiétant dans tout cela ? Les conflits d'intérêts et pressions effectuées dans le domaine médical ont un impact direct sur la santé des gens, mais aussi sur le déficit de la Sécurité sociale, pourtant garante du modèle social français.

Le parcours professionnel de Jérôme Cahuzac : une confusion permanente 

Médecin de formation, Jérôme Cahuzac fait partie des acteurs de ce système vicié. Après avoir exercé comme médecin dans le public, il rejoint le ministère de la Santé en 1988 comme conseiller technique. Il jouait alors l'interface entre son ministère et la Direction de la pharmacie et du médicament, qui était notamment en charge de l'attribution du prix des médicaments... ce qui lui a permis d'établir des liens étroits avec l'industrie pharmaceutique mais aussi d'acquérir l'expertise nécessaire à la mise sur le marché des médicaments en France. 

Selon des informations du journal Sud-Ouest, les laboratoires Pierre Fabre auraient bénéficié de la sympathie du ministère de la Santé en 1989 : son médicament Maxepa bénéficiait d'un prix de vente trois fois supérieur à celui de ses concurrents. Le genre de cadeaux qu'un laboratoire pharmaceutique n'oublie pas. D'ailleurs, à l'époque, les entreprises pouvaient encore financer les campagnes électorales et les labos ne s'embarrassaient pas à choisir un poulain : ils arrosaient de leur argent les candidats de droite comme les candidats de gauche et gardaient ainsi l'assurance d'avoir leurs entrées aux portes du pouvoir.

Pour M. Cahuzac, l'acquisition des connaissances nécessaires aux autorisations de mise sur le marché (AMM), couplée au développement d'un réseau conséquent au sein du monde pharmaceutique... c'était une double opportunité rêvée pour se reconvertir dans le privé ! L'ancien conseiller ne tarde pas à en profiter en créant Cahuzac Conseil (en 1993), une société de conseil exclusivement dédiée au secteur pharmaceutique, dont le chiffre d'affaires annuel avoisinait ou dépassait le million de francs. Facile de trouver des clients, encore plus facile de les satisfaire grâce à ses connaissances du fonctionnement des AMM, ou de fixation des prix des médicaments.

En plus des revenus liés à sa clinique, il fit rapidement fortune et la chronologie des évènements fait penser qu'il aurait pu placer cet argent sur son compte en Suisse. Cet enrichissement ne l'empêcha pas de vouloir briguer un mandat électif, la soif de l'argent n'étanchant pas automatiquement celle de pouvoir.

Et c'est là que le bât blesse puisqu'il bénéficia encore par la suite de relations douteuses avec l'industrie pharmaceutique. Quand il devint maire de Villeneuve-sur-Lot, les laboratoires Fabre et Upsa financèrent tout naturellement les associations sportives du coin. Rien d'illégal, et c'est bien là le problème : la collusion est institutionnalisée. Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg... l'enquête judiciaire pourrait révéler des surprises. 

Quelles solutions pour limiter l'influence du monde économique sur le monde politique ? 

Tant que l'on ne réglementera pas de manière contraignante la carrière de ces professionnels de la confusion des genres, l'on ne pourra améliorer le fonctionnement de nos institutions et on continuera d'avoir des Cahuzac bis à des postes stratégiques. 

Je suis personnellement déçue par le peu d'engagements pris par François Hollande suite au Conseil des ministres. La publication et le contrôle sur les patrimoines des ministres et des parlementaires ne suffisent pas, même si c'est nécessaire. Ce qui compte n'est pas d'où l'on vient et ce que l'on possède déjà, mais où l'on souhaite aller et l'argent que l'on compte amasser. 

Il faudrait idéalement imposer des règles pour la période de transition entre le privé et le public (et inversement), en empêchant ces salariés de bénéficier d'une connaissance des dossiers qui frise la violation du secret professionnel. Cette période pourrait être de deux ans pour éviter de perturber et d'influencer un processus législatif et/ou décisionnel en cours.

Il faudrait aussi étendre les contrôles des conflits d'intérêts à l'ensemble des cabinets ministériels, et non aux seuls ministres, mais aussi aux personnalités exerçant des postes décisionnaires au sein des multiples agences de l'Etat. 

Pour y parvenir, il est évident qu'il faudra mettre des moyens financiers conséquents afin d'embaucher le personnel compétent et nécessaire au contrôle des déclarations d'intérêts. C'est un enjeu politique impératif pour barrer la montée des extrêmes et leur réducteur « tous pourris ». 

Enfin, la fin du cumul des mandats –qui était un des engagements de François Hollande– doit être une priorité politique du gouvernement. C'est en limitant le nombre de mandats dans le temps que l'on empêchera les collusions de se faire trop fortes. C'est en limitant le cumul des mandats que l'on rendra plus transparente la vie politique. Ce sont les ingrédients indispensables au renforcement de la confiance entre l'opinion et ses dirigeants. 

Alors que la lutte contre la fraude fiscale est un combat récent et nécessaire pour rétablir la justice économique, la lutte contre les conflits d'intérêts est le dernier rempart protégeant la confiance dans notre démocratie.

Au-delà de la fraude fiscale, le cas Cahuzac devrait nous faire réfléchir sur les limites que l'on doit imposer aux collusions entre deux mondes dont les objectifs diffèrent : l'un le profit immédiat, l'autre l'intérêt général. Nul doute que cette affaire de fraude fiscale n'aurait jamais eu lieu sans un enrichissement défiant la morale républicaine.

Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 23:52

Un collectif d'éleveurs drômois ont marché plusieurs jours dans la Drôme jusqu'à la préfecture. Ils se plaignent de devoir identifier tous les animaux qui naissent dans leur élevage avec une puce électronique(puce RIFD) et à partir de 2013 à tout le cheptel. Beaucoup refusent cette gestion par les ordinateurs de lers troupeaux, et ils demandent que ce soit facultatif.

 

 

 

 

politique-1129.jpegLes élu-e-s EELV à tous les échelons soutiennent cette action et  encouragent les éleveurs. Ici Patrick Royannez VP du Conseil Général à l'environnement, Hélène Le Gardeur Conseillère régionale et Michèle Rivasi par délégation.

 

 

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Beaucoup de monde et de brebis devant la préfecture.

 

 

Le puçage électronique des brebis ... et pour les humains n'a-t-on pas  commencé avec les élèves par le système de fichage des élèves, c'est quand à la maternité le puçage des bébés dans leurs berceaux ?

 

Les éleveurs ne pourront pas sélectionner leurs reproducteiurs selon leur propre critères c'est la voie mâle. "La voie mâle" j'ai appris ce terme aujourd'hui, c'est en quelque sorte  la certification du matériel génétique des ovins mâles..... et pour les humains mâles c'est bientôt  ?

 

 

Les puces RFID..n'est-ce pas un moyen d'engranger du fric rapidement et facilement pour certains.

 

 

 

 

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Les brebis sont bien surveillées ! le loup ne risque pas de les manger !

 

 

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J'ai lu un texte pour Michèle Rivasi qui ne pouvait pas être là, mais fera tout son possible pour que cette directive ne soit pas appliquée, ni  en France et en Europe. Des éleveurs allemands et espagnols étaient présents. Au Printemps la transhumance contestataire et festive  se fera à Madrid !

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 00:02

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Dès lundi matin Michèle Rivasi a présenté ses voeux à la presse, entourée d' éluEs et militants de Valence.

Elle a fait  un discours très sérieux et construit sur les projets et les engagements de la députée européenne pour 2013. Puis nous avons répondu aux questions des journalistes sur les sujets locaux. Bien évidemment les municipales de 2014. Nous avons confirmé ce que nous avions annoncé suite à l' Assemblée générale EELV de Valence. Nous formerons une liste autonome par rapport au Parti socialiste dès le premier tour des Municipales à Valence.

 

Puis la convivialité a suivi avec un verre pour arroser la nouvelle année.

 

Cherchez l'intrusE sur la photo .......

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 23:10

Nous avions décidé d'aller à Rovaltain ce matin, lors du passage du premier ministre et du ministre de l'agriculture.

Comme rien n'avait filtré de son passage, ce n'est que tard la veille  que nous avons su qu'ils mangeraient à Rovaltain. Nous enfourchons nos vélos  avec quelques affiches NON à NDDL et quelques slogans en tête "des légumes pas du bitume", "Jean-Marc Ayrault atterrit, des terres plutôt que Rayannair"...

Nous nous retrouvons à une quinzaine de militantEs  opposés à NDDL, bien déçus de ce petit nombre, nous sommes  acceuillis par 20 gendarmes qui nous écartent sur un parking poliment. A l'arrivée des voitures officielles, de loin, nous brandissons calmement nos affiches et pendant 5 minutes nous entonnons les slogans,  pas de quoi faire peur à un chat, pas sûrs du tout que les Ministres nous aient entendus.

Tout à coup l'atmosphère change,  les gendarmes nous disent de nous taire et d'enlever les pancartes. Nous exécutons et avec mon fils, nous  allions reprendre nos vélos quand les gendarmes  d'aimables sont  devenus menaçants, nous interdisant de repartir, nous repoussant avec véhémence au fond du parking. Puis les gendarmes sont remplacés par une vingtaine de  CRS qui nous encerclent. Nous demandons des explications, la réponse immuable est : nous obéissons aux ordres.

Nous voilà  encerclés par les CRS avec l'impossibilité de bouger. Le temps passe des conversations s'engagent avec les CRS, sur la raison de notre séquestration dehors . La situation est d'un ridicule, 12  militantEs écologistes pacifistes entourés de 20 CRS armés !! Nous disons notre incompréhension et ce gaspillage d'argent public !

Qui a donné les ordres, sans doute le Préfet , j'appelle le cabinet du Préfet on me dit que c'est la sécurité des Ministres.

Nous restons un peu décontenencés et moi très en colère, j'essaie d'expliquer notre cas, mais  rien n'y fait, ni le fait que je doive bosser au cabinet de pédiatrie  à 14h ni la petite élue locale qui  n'a aucun pouvoir.. Même les journalistes du Dauphiné Libéré qui sont venus nous voir, se sont faits écartés par les CRS.

Nous commencions à avoir froid et faim ( les CRS ont fait la relève pour aller manger) mais l'ambiance malgré tout s'apaisait et les conversations allaient bon train avec les CRS. Simon "philosophant " sur la différence de vision de la sécurité et sur l'absurdité de la situation. Sans le dire certains semblaient le reconnaître, mais les ordres sont les ordres même s'ils sont absurdes!! En fait nous en voulions à ceux qui donnent ces ordres complètement décalés par rapport aux enjeux.

Le temps passe les sommités sortent après le repas, nous nous disons que dès que la voiture des Ministres sera partie nous pourrons enfourcher nos montures et rentrer. Que Nenni, toujours sans explication que les ordres des supérieurs nous sommes empêchés de quitter les lieux. Que faire partir en courant c'est encore mettre de l'huile sur le feu!!  Je savais que Michèle Rivasi  devait voir le ministre de l'agriculture avec des agriculteurs dont les vergers ont été anéantis par la sharka.

Je l'appelle sans réponse mais lui laisse un message, et au bout d'un moment la Députée européenne  arrive, parlemente avec le chef des CRS qui lui même appelle sa hiérarchie  qui nous donne le feu vert pour partir.


Drôle de pays,  nous avons voté François Hollande avec espoir mais peu de choses ont changé encore par rapport à la politique répressive de Sarkosy. Ce sujet de NDDL doit rendre Jean-Marc Ayrault nerveux, il s'embourbe comme les occupants du site, et chaque fois qu'il fait un pas, il a et aura  sur son passage des opposants à NDDL, et il y en a de plus en plus!!

Il parait que le  premier ministre aujourd'hui  a  parlé  de préservation de terres agricoles lors de ses interventions :  heureusement que le ridicule ne tue pas !! NDDL c'est 1600 ha de terres agricoles vouées au bétonnage!!

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:57

Publié le 12 décembre 2012 dans CommuniquésEELV

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 21:24

Lyon-Turin, L'EPR, Notre- Dame- des- Landes, le retour du dossier de l'A51 (Grenoble-Gap),  le Contournement de l'Ouest lyonnais et plus près de nous Center park, la centrale bois de Pierre- Latte et je dois en oublier ...

 

Un moratoire sur tous ces  projets pharaoniques s'imposent en cette période de crise sociale, environnementale.

La solidarité, la transition énergétique, les emplois de l'économie sociale et l'économie verte, la préservation de la biodiversité  sont les projets pharaoniques du XXI ème siècle sur lesquels nous devons investir   pour la survie de la planète à long terme.

 

Quelques chiffres éloquents :

 

Lyon-Turin: pas besoin d'attendre un tunnel de 57 km de long et 26 milliards d'investissement pour mettre en route une vraie politique de fret ferroviaire. Le tunnel actuel est loin d'avoir atteint sa capacité optimale,

 

EPR 3 milliards au début 8,5 milliards aujourd'hui combien aurions nous pu isoler de bâtiments ou développer les énergies renouvelables avec tout cet argent !

 

NDDL 600 millons d'€ au minimum et 2000 ha de zones naturelles artificialisés pour un projet qui n'a pas fait la preuve de son utilité sociale , environnementale, économique et imposé aux populations avec des violences policières.

  Extrait du texte du collectif d'intellectuels soutenant les opposants à l'aéroport  :

"La résistance à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’est pas un « kyste », elle est le symbole d’une crise de civilisation, d’un basculement possible des consciences sur lequel il est nécessaire de s’appuyer plutôt que de le combattre pour avoir quelque chance de mener à bien et de manière démocratique les transitions qui s’imposent. Si le projet de cet aéroport a été conçu en 1967 dans un monde qui n’est plus, si les forces déployées pour le défendre rappellent quelques tristes moments de notre histoire passée, les alternatives proposées par les occupants dessinent des chemins pour un avenir partagé. Le gel des terres pendant quarante ans a conservé un patrimoine commun, ailleurs détruit, qu’il serait criminel de livrer aux appétits privés.

Nous pensons pour notre part que ce projet doit être abandonné, et nous demandons au gouvernement d’accepter un véritable débat public, qui ne soit pas du semblant, afin de faire de cette zone et de ce problème un laboratoire de tous les débats qu’il va nous falloir mener au plus vite sur toutes les transitions industrielles, énergétiques et agricoles urgentes qui nous attendent."

 

La mobilisation sur ces projets monstrueux est un prémice à la prise de conscience qu'un vrai changement est nécessaire pour le XXIème siècle : "L’actualité des dernières heures le rappelle : l’investissement dans les technologies et les choix du passé est illusoire et de plus en plus coûteux, et le sera toujours davantage. Il est surtout incompatible avec la creation d’emplois durables et de véritables métiers d’avenir. La catastrophe industrielle de l’EPR – à Flamanville et en Finlande – est un exemple  particulièrement significatif d’une logique et de croyances dont il est temps de se libérer. La transition écologique n’est pas dans la fuite en avant vers le nucléaire ou la construction d’aéroports, qui plus est imposée aux populations à coups d’opérations policières. Elle est dans l’imagination, la modernité, et le soutien à une économie verte, riche en emplois, en qualité de vie et soucieuse de la préservation de nos ressources naturelles."Pascal Durand secrétaire nationale EELV

 

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