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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 19:16
Résumé de la conférence-débat sur les enjeux de la BIO avec Claude Gruffat député européen

Claude Gruffat député européen membre de la commission agriculture a fait une étape de son tour de France de la bio à Valence invité par EELV .

Cette conférence-débat faisait suite à son déplacement dans la Drôme auprès des dynamiques acteurs et actrices de la filière .

Michèle Rivasi était présente pour soutenir son collègue avec qui elle travaille à Bruxelles.

La Bio ne se réduit pas à la protection de l’environnement et de la santé. Acheter un produit issu de la Bio est associé à soutenir un mode de production agricole, une agriculture paysanne qui respecte les rythmes de la nature , les conditions de travail des hommes et des femmes .Après avoir observé un développement à partir des années 1990, l’agriculture biologique vit une crise importante. C’est chaque étape de la filière qui en subit les conséquences , les agriculteurs, les vendeurs, les consommateurs.

La politique du gouvernement est agressive vis à vis de la bio, suppression de l’aide au maintien de l’agriculture biologique alors que l’agriculture chimique conventionnelle reçoit 14 millions d’€, Non respect des engagements du gouvernement sur la réduction des pesticides, création de labels qui sèment le doute : ZRP ( Zero Résidus de Pesticides) ce qui est un mensonge, HVE (Haute Valeur environnementale) .

C’est désespérant au vu de la diminution drastique de la biodiversité, des maladies liés aux pesticides, pollution de l’eau, de l’air...

Il faut un vrai plan de relance de la Bio et c’est dans ce contexte que Claude Gruffat a organisé ce tour de France de la Bio en direction des acteurs et actrices de la filière bio.

Le système est à améliorer, mais pas à inventer. Les solutions existent déjà ! La Bio est un modèle durable et résilient, un modèle d’avenir.

un modèle agricole qui sort des pesticides avec des solutions agroécologiques

un modèle de commerce équitable qui considère véritablement le producteur

un modèle fiscal qui soit juste pour tous.tes

un modèle entrepreneurial ESS (économie sociale et solidaire) qui prenne en compte ces enjeux d’équité et de préservation de l’environnement.

un modèle de coopération entre la filière de la Bio et les collectivités locales, davantage de bio dans les cantines, réservation de terres pour de jeunes agriculteurs bio..

L’échange a été riche avec les intervenants , Claude Gruffat a rappelé que des décisions courageuses peuvent être prises et donner des résultats . En Allemagne il y a plus de 20 ans des villes ont décidé d’arrêter les pesticides autour des villes et n’ont plus besoin de traiter l’eau, ce qui fait diminuer le prix de l’eau alors qu’en France le prix de l’eau augmente sans arrêt pour combler le coût de la dépollution de l’eau.

Tout est encore possible avec des décisions courageuses, rapides, pour réussir la transition écologique pour toutes et tous, le développement de la Bio est un élément fondamental.

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 08:30

C'était le titre d'une réunion publique organisée à Beaumont- Les- Valence  par l'AMAP Monbeaujardin et la MJC.

L'intervenant était le  Docteur Jacques SARTRE, Bactério-virologiste, responsable du laboratoire de microbiologie du Centre Hospitalier de Valence.


Le message est clair mais mal connu :

Des rencontres avec des bactériologistes issus des INRA et des écoles
vétérinaires au sein du "groupe écologie bactérienne"

du CNRS ont permis d'analyser les liens entre usages non médicaux des
antibiotiques et la pandémie de résistance aux
anti-biotiques à laquelle nous
sommes confrontés, et qui a toutes les chances de nous priver de quasiment
toutes ressources
antibiotiques sur les infections courantes (en particulier
concernant les pyélonéphrites) à échéance d'une décennie. Les données scientifiques sont claires : les bactéries multirésistantes ne sont
désormais plus sélectionnées à l'hôpital
mais dans l'éco-système bactérien
global. Mais elles sont mal connues des médecins et du grand public.

Cet infectiologue hospitalier alarme régulièrement ses collègues sur cette
situation et ses conséquences prévisibles
mais le message a du mal à être
entendu.

Si nous entendons bien ce qui est expliqué c'est que nous devons modifier
le mode de production intensive de la viande,
actuellement 100mg
d'antibiotique sont relevés par kg de viande produite.

Pourquoi ces antibitotiques ? ce n'est pas parce que les animaux sont malades
mais parce que les antibiotiques font grossir
les animaux de 5 à 7 % et, pour
les vaches augmentent la capacité de poduction du lait et aussi parce que 30%
des revenus
des vétérinaires reposent sur la vente des antibiotiques.

Les échanges internationaux favorisent aussi les résistances aux antibiotiques.
30 % des personnes qui reviennent d'Inde ou d'Asie du Sud-Est sont porteurs
de bactéries multi résistantes.

Ce qui explique que si vous êtes malades au retour de voyage de ces pays on
vous met en quarantaine pour ne pas contaminer
tout l'hôpital.
Le Dr Sartre a précisé aussi que 25 000 morts en France seraient expliqués
par les bactéries multi résistrantes, que l'industrie
n'apportera pas de
nouveaux antibiotiques dans les années qui viennent, et le risque est de se
retrouver dans quelques années
à l'aire pré-antibiotiques.

Les solutions existent elles sont connues par les écologistes :
La rédution de la production et de la consommation de viande est indispensable
tant d'un point de vue sanitaire qu'environnemental (10 kg de céréales sont nécessaires pour produire 1 kg de viande)
Préférer la qualité à la quantité

Le changement des méthodes de production actuellement organisées autour de la
recherche de rentabilité maximale.
Seront soutenus les
élevages fondés sur le respect de l'animal, le respect de
l'envionnement et de la santé humaine.

Recommander aux familles d'utiliser le lait les laitages le beurre, les oeufs issus
de l'agriculture biologique ( les antibiotiques ne sont admis que de façon très
règlementée lorsque les animaux sont malades et que rien d'autre ne peut-être faits
pour les soigner).
En tant que pédiatre je pense avoir une responsabilité
et j'inscris maintenant sur
les carnets de santé dans les recommandations alimentaires : produits biologiques
pour l'alimentation des jeunes enfants et.... locaux.



Rappel un produit biologique ne contient ni OGM, ni antibiotique, ni hormone de croissance, ni pesticides...

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 07:30

Je pense que ce débat sur les repas végétariens  doit avoir lieu dans notre majorité, les gaspillages des produits alimentaires en particulier de la viande dans nos cantines sont juste insupportables  à l'heure où cela représente  un facteur d'aggravation du réchauffement climatique.

 

 


 "La crise alimentaire mondiale s'aggrave, l'Union européenne débat de la politique agricole commune et, en France, le Défenseur des droits enquête sur les cantines scolaires. Europe Ecologie-les Verts rappelle ses priorités pour la restauration collective : améliorer la qualité des repas par le passage au bio, généraliser l'accès aux repas végétariens et lutter contre le gaspillage alimentaire.

A cause des modes de culture et d'élevage,· du transport, de la conservation, de la transformation, de l'emballage des aliments, le système alimentaire mondial émet à lui seul la moitié des gaz à effet de serre. Pour améliorer la qualité des repas tout en luttant contre le changement climatique, la restauration scolaire devrait utiliser plus souvent des aliments issus de l'agriculture biologique, des produits frais, de saison et produits localement. Nous invitons les collectivités responsables de la restauration scolaire à contribuer à l'organisation des filières alimentaires locales, ainsi qu'à l'éducation des enfants et à l'information des parents en matière d'alimentation. La crise climatique, l'utilisation des terres pour l'urbanisation, les agro-carburants et la nourriture pour bétail provoquent une envolée des prix alimentaires sur le marché mondial, attisée par la spéculation. 
La crise alimentaire ne frappe pas seulement les pays pauvres mais aussi les Français. On ne la réduira qu'en modifiant nos habitudes alimentaires et en diminuant notre consommation de produits animaux (viande, poisson, oeufs, produits laitiers) au profit des protéines végétales. Dans ce but, nous demandons l'abrogation du décret et de l'arrêté du 30 septembre 2011 qui favorisent l'emploi de produits animaux en restauration scolaire, et que de nouvelles directives soient prises pour généraliser l'offre d'alternatives végétariennes : les plats protidiques végétariens sont moins coûteux, ne font pas l'objet d'interdits religieux et sont une réponse équilibrée sur le plan nutritionnel pour les enfants qui ne mangent pas de viande à la cantine.
La crise alimentaire est aussi une crise sanitaire : diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers sont dus aux effets néfastes d'aliments trop gras, trop sucrés, trop salés, contaminés par les résidus chimiques de l'agriculture intensive et les additifs de l'industrie agroalimentaire. Les dépenses de santé liées au traitement du diabète d'origine alimentaire sont équivalentes au «trou de la Sécu». Les aliments transformés que les ménages modestes obtiennent à bas prix dans les grandes surfaces contribuent à cet état de fait. Nous souhaitons que les collectivités s'engagent à limiter l'usage des produits transformés de l'agroalimentaire et à maintenir des tarifs de repas accessibles, la lutte contre le gaspillage alimentaire devrait devenir une priorité nationale. Gaspiller moins pour manger mieux, voilà quel devrait être l'objectif du gouvernement pour la restauration scolaire."
Par Natalie Gandais, Responsable du groupe de travail sur l'alimentation d'Europe Ecologie-les Verts et Jacques Boutault, Maire (Europe Ecologie-les Verts) du Ile arrondissement de Paris
Article paru dans Libération  10 Octobre 2012
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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 21:50

4440377.jpg

 

C'était tout à fait prévisible l’étude de Gilles-Eric Séralini, sur le devenir  de rats nourris au maïs NK 603 et qui fait apparaître l'apparition de tumeurs,  a provoqué une tornade médiatique.
Les questions ne manquent pas ce qui est normal, ce qui l'est moins c'est quand les personnes qui répondent sont liées à des lobbys.
On souhaite beaucoup de courage à l'équipe de M. Séralini. Les lanceurs d'alerte et les chercheurs quand ils ne vont pas dans le sens du vent, sont souvent attaqués.

Alors oui une étude contradictoire mais indépendante des lobbys, et financée par l'Etat doit avoir lieu et en attendant suspendre les autorisations de culture OGM et les importations de céréales OGM pour alimenter les vaches à lait et les autres animaux de boucherie..


 

" Tous cobayes" le film de Jean-Paul Jaud qui relate cette étude sera projeté le 3 Octobre aux Navires à Valence en présence du réalisateur et d'un membre de l'équipe scientifique. Nous y serons.

 

 

 

 

4430199.jpg

 

 

 

. Un aliment biologique ne contient ni OGM, ni hormone, ni antibiotique, ni pesticides et en plus s'il est local c'est idéal!!

Alors oui en tant que pédiatre,  je continue à  proposer  plus que jamais aux parents d'alimenter leurs enfants avec des aliments biologiques (lait, laitages, légumes, fruit...)

Alors oui  je me réjouis d'avoir contribué  dès 2008 à notre arrivée,  au passage progressif  en bio des repas de  restauration collective pour les élèves de Valence, Bourg et Portes.


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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 21:55

Pour faire suite aux réponses sur les aliments bios

Corabio vient d’éditer un petit livret argumentaire afin de répondre aux idées reçues sur la bio. 9 thèmes illustrés par une petite bande-dessinée afin de pouvoir apporter des réponses argumentées à vos amis les plus « biosceptiques » !

 

couverture-guide-biosceptiq

> télécharger le "Petit guide pour vos amis biosceptiques"
> télécharger la liste des références citées dans le guide

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 23:59

Belle rentrée pour les élèves des écoles de Valence Bourg-lès-Valence et Portes-lès-Valence.

Une avancée pas des moindres puisque enfin les denrées alimentaires sont achetées localement et autant que possible biologiques (cf article). Ce qui n'est pas aussi simple de pouvoir servir 4200 repas cela en fait des kilos de fruits, de pommes de terre...Mais un bénéfice à long terme non mesurable pour la préservation de la santé des enfants et de notre environnement.


Je suis bien décidée à diffuser l'information la plus largement possible auprès des futurs parents sur les risques de certains produits utilisés au quotidien (alimentation, hygiène, bricolage...), dès la grossesse, durant l'allaiement et chez le nourrisson.

Avec le Collectif Allaitement Drôme Ardèche nous organisons une réunion publique le Mardi 23 Octobre sur ce sujet en présence de Philippe Perrin formateur en santé environnementale.

 

 

 

 

20120904-restauration-scolaire-Document-numerise.jpg

 

 

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 01:20

Le PNNS 3 est arrivé !!

 

Un peu décevant en ce qui concerne l'allaitement maternel peu d'engagements, quelques déclarations d'intention.

 

Toujours rien sur la qualité des fruits, légumes, lait, laitages...

C'est bien de recommander de manger 5 fruits et légumes par jour et du lait et des laitages mais s'ils proviennent d'une agriculture chimique c'est  une accumulation de pesticides et autres biocides que nous proposons aux enfants.

Oui les professionnels de santé doivent s'engager,  conseiller et écrire dans les rapports officiels que  les enfants et les futurs adultes se porteront mieux s'ils n'absorbent pas de produits chimiques toxiques  dès le plus jeune âge.

Je regrette que cela ne soit pas le cas dans ce PNNS

5 fruits et légumes par jour oui mais biologiques

Du lait et des laitages oui mais du lait qui proviennent de vaches ayant mangé de l'herbe dans les champs  et pas des tourteaux de soja OGM assaisonnés d'antibiotiques pour qu'elles grossissent plus vite  ou autres hormones pour produire plus de lait.

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 08:29

Je trouve intéressant cet article de l'expansion qui nous ramène à l'importance de nos choix  localement !!

 

 

Bio: alerte sur les produits d'importation
 Par Stéphanie Benz et Chloé Hecketsweiler - publié le 29/10/2010 dans l'Expansion
Malgré leur label, nombre d'aliments en provenance de l'étranger ne sont pas bio en raison de fraudes, et sont
même parfois dangereux pour la santé.

En cause :
l'absence d'harmonisation des contrôles en Europe, et le flou sur les méthodes de certification de la filière.
.........
Aziz Messai, le représentant dans les pays de l'Est de l'organisme de contrôle spécialisé dans
l'agriculture biologique Ecocert, n'en revient toujours pas. L'an dernier, lors d'analyses de
routine en Serbie sur des fruits rouges destinés à l'exportation vers l'Union européenne, il s'est
rendu compte que ces baies étaient traitées aux pesticides. "Certains exportateurs vendaient
plus de produits bio qu'ils n'en produisaient", enrage le contrôleur, qui a dû déclasser 100
tonnes de fruits. Au moins ne se sont-ils pas retrouvés sur les étals européens sous l'étiquette
AB, le label certifiant l'agriculture biologique. Contrairement à ces concombres égyptiens, à
ces abricots secs turcs, à cette huile d'olive espagnole, à ces pommes ou à ce blé argentins,
eux aussi bourrés de pesticides, ou encore à ce riz OGM américain. De quoi s'interroger sur la
qualité réelle du bio importé...
La question est tout sauf anodine. Si le contrôle des produits achetés hors de l'Union
européenne est strict sur le papier, il est en réalité loin d'être fiable à 100 %, comme le
montrent les données inédites que nous publions ci-contre. Au sein même de l'UE, l'existence
d'un cahier des charges en apparence unifié ne garantit pas les mêmes caractéristiques "bio"
pour les productions d'origine française, espagnole ou roumaine. Le bio en provenance de
l'étranger a pourtant envahi nos magasins. En 2009, 38 % des aliments présents sur les rayons
biologiques étaient importés, contre 30 % en 2008....

 

Comme quoi il est important de développer l'agriculture biologique de qualité et de proximité comme nous voulons le réaliser à Valence et dans l'agglomération.

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 23:46

Cette rentrée a vu l'introduction du pain biologique et ce que je demandais depuis longtemps des légumes en particulier les carottes dans les repas servis pour la restauration collective et les repas à domicile. En effet les enfants aiment les carottes et en absorbent beaucoup en cas de diarrhée. Il est préférable de les consommer bio autant contre les pesticides que contre les nitrates. On avance donc sur  la diminution des pesticides pour les enfants, mais il reste du chemin !!
Le colloque organisé par Corabio le 22 Octobre sur "les collectivités territoriales actrices de  l'agriculture biologique" a été un bon stimulant pour nous faire progresser et échanger sur nos pratiques. On a retrouvé avec plaisir Didier Thévenet directeur de la cuisine municipale de Lons-le-Saunier qui est un exemle de dynamisme en la matière en régie directe.

La ville de Cesson en Seine et Marne a introduit 40% d'aliments biologiques dans les repas de la restauration scolaire avec des fruits et des légumes de saison. Le surcoût est de 20 centimes par repas.
Et à Cesson les couches utilisées dans la crèche municipale sont des couches lavables.

C'est donc possible !! Mais le maire est Vert !! Une couleur qui peut faire  changer le monde !!

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:58
Première réunion du groupe de travail sur l'introduction du bio  dans les cantines scolaires.
C'est un projet qui nous tient à coeur, tant nous sommes conscients de la dangerosité des pesticides qui s'accumulent dans l'organisme des enfants.
Nous sommes aidés par des associations comme  Corabio..
Le premier travail va porter sur l'information des éluEs, des agents municipaux...
Puis des rencontres avec le délégataire pour lui donner notre commande politique pour le prochain contrat.
Je suis très optimiste sur la réalisation de ce projet.
 
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