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  • : Le blog de Danielle PERSICO
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 09:03

 

 

Le Parlement européen vient d'adopter à une large majorité le rapport d'Eva Joly, eurodéputée Europe Ecologie - Les Verts (EELV) et présidente de la commission du Développement, sur la relation entre fiscalité et développement.

 

Communiqué de presse.
Dans un contexte de crise globale, où les pays en développement sont sévèrement frappés par la crise économique et la hausse des prix des matières agricoles, mobiliser les recettes fiscales et stopper leur érosion - qu'elle soit la conséquence de l'existence des paradis fiscaux ou de la baisse des taxes douanières - constituent des enjeux majeurs tout autant qu'un véritable défi.
Eva Joly, rapporteur, ne cachait pas sa satisfaction à l'issue du vote : « Le vote de ce rapport est la première étape parlementaire d'un combat que je mène avec de nombreuses personnes et organisations depuis presque 10 ans. Le rapport voté aujourd'hui donne un signal fort et ambitieux en matière de lutte contre les paradis fiscaux, véritables armes de destruction massive contre le développement des pays pauvres, et représente un solide encouragement pour ceux qui se battent depuis de nombreuses années contre leurs dramatiques conséquences.

Eva Joly : « L'UE doit mettre en place de véritables mécanismes de sanctions vis à vis des paradis fiscaux »


...Plusieurs études le confirment : alors qu'il s'agit d'une source précieuse de financement du développement, très peu a été fait dans le domaine de la fiscalité. Or, des systèmes fiscaux efficaces ne permettent pas seulement de financer des services publics indispensables. En promouvant l'utilisation transparente des recettes publiques, ils sont aussi la base d'un système démocratique plus responsable.
Dans ce rapport nous exhortons l'Union européenne à soutenir les pays pauvres dans l'élaboration de systèmes fiscaux efficaces et à promouvoir la bonne gouvernance dans le domaine fiscal dans le cadre de ses programmes d'aide au développement. En rappelant que mettre un terme aux paradis fiscaux est une étape essentielle du développement de ces pays et doit être la priorité absolue de l'Union Européenne, il met l'UE face à ses responsabilités....

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 22:25

Sortir de la folie nucléaire


«  Une fois de plus, une fois de trop, le nucléaire a frappé.

C’est avec le cœur et les poings serrés que nous assistons au drame supplémentaire auquel les Japonais sont confrontés après avoir subi les dévastations d’un tremblement de terre et d’un tsunami. Fukushima apporte la démonstration de l’incompatibilité absolue entre la technologie nucléaire et la sécurité du genre humain...

Nous ne savons pas à l’heure actuelle si l’incontrôlable enchainement de la fusion des réacteurs peut encore s’interrompre. Nous ne savons pas si la logique terrifiante s’arrêtera au bord du gouffre ou si une contamination catastrophique va balayer l’archipel et le Pacifique. L’inconnu est insoutenable.

Notre solidarité et notre compassion envers les victimes sont totales. Nous veillerons à ce que l’Europe soit en première ligne pour faire face aux conséquences humaines de cette guerre que l’humanité a déclenché contre elle-même. Mais notre colère est immense.

Les Japonais risquent de payer lourdement l’insouciance du choix nucléaire comme moteur énergétique, contrairement à toute raison. Ils sont confrontés aux conséquences de la folie démiurgique d’un système économique et d’un mode de développement qui croit pouvoir s’exonérer de l’imprévisible, du risque et des équilibres naturels. Avec le nucléaire, quelle que soit l’excellence technologique de tel ou tel pays, le risque est désormais avéré que l’humanité peut être condamnée à l’impuissance face à une technologie incontrôlable.

Fukushima incarne l’impasse tragique d’une civilisation qui accumule les risques. Fukushima doit donc marquer un tournant historique.

Nous appelons à l’insurrection des consciences pour en finir avec la folie nucléaire.

Les 14 député-e-s européens d’Europe Ecologie s’engagent solennellement à se mettre au service et à renforcer l’immense chaîne humaine qui se développe dans le monde pour interrompre l’aventure nucléaire. Le changement de cap est urgent et il doit être planétaire.

En France, cela passe par l’arrêt immédiat de la vieille centrale de Fessenheim, de stopper le chantier du réacteur nucléaire de Flamanville et par la décision politique de programmer une sortie progressive de la dépendance nucléaire qui s’avère une industrie mortifère.  »

Bruxelles le 15 mars 2011

Les 14 député-e-s d’Europe Ecologie

François Alfonsi, Sandrine Bélier, Malika Benarab Attou, José Bové, Jean-Paul Besset, Pascal Canfin, Daniel Cohn-Bendit, Karima Delli, Hélène Flautre, Catherine Grèze, Yannick Jadot, Eva Joly, Nicole Kiil-Nielsen, Michèle Rivasi.

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 09:09
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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 08:59

Publié par Didier Jouve le 7 Mars 2011

 

Vous êtes certainement nombreux à avoir remarqué que de plus en plus d’objets de notre vie quotidienne ne « durent » pas longtemps. Vous entendez souvent des parents, des amis vous dire que c’était plus solide avant. Toutes ces impressions sont bien réelles et reposent sur une incroyable idée : l’obsolescence programmée. Ce concept est né avec les débuts du capitalisme industriel, dans les années 1920. Les premières ampoules viennent de faire leur apparition avec l’électricité et les ingénieurs les conçoivent durables. Les fabricants d’ampoule créent alors un cartel, « Phoebus », dont l’objectif est de limiter la durée de vie des ampoules par tous les moyens techniques possibles. Le principe est simple : si les ampoules durent trop longtemps, ils n’en vendront pas assez, et l’économie de croissance, pilier du système économique libéral, ne pourra pas se développer.

Au fil des décennies, ce principe s’est étendu à tous les objets de notre vie quotidienne : électroménager, bas et collants, automobile, informatique. Pourtant, on savait faire à l’époque des ampoules quasiment inusables : une de ces ampoules brille aux Etats-Unis depuis 1904 !!

La première voiture fabriquée industriellement, la Ford T, était conçue pour durer de nombreuses années. Un réfrigérateur des années 30 pouvait fonctionner 25 ou 30 ans sans souci.

Seulement voilà, si le consommateur n’achète pas, il n’y a plus de croissance. Tout le système économique actuel est basé sur cette invraisemblable notion : même si vous n’en avez pas besoin, vous devez quand même acheter pour faire tourner la machine économique. On fait la promotion du jetable et du « nouveau permanent » au lieu de celle du durable.

Les produits sont donc aujourd’hui volontairement fabriqués pour ne tenir qu’un temps limité afin que vous en changiez régulièrement.

L’objectif de la publicité n’est pas d’informer ; elle est là pour rendre le consommateur insatisfait du produit qu’il vient d’acheter et pour l’inciter à en changer le plus rapidement possible.

Le leitmotiv des chantres du système libéral est clairement affirmé : « Un produit qui ne s’use pas est une tragédie pour les affaires ».

Cette spirale infernale s’est accélérée avec les nouveaux produits électroniques, informatiques, téléphonie et autre smartphone.

Quelles sont les conséquences de ce mode de production ?

La première c’est le pillage effréné des ressources de notre planète. Là où nous aurions besoin d’un volume limité de matières premières si les produits étaient renouvelés plus lentement, les fabricants pillent les ressources en pétrole, minéraux et métaux pour une course folle à la consommation, artificiellement entretenue par le marketing et la publicité.

La seconde, plus grave encore, c’est la création d’un volume incalculable de déchets.

Mais au fait, où vont tous ces déchets ?

Nous les envoyons massivement dans les décharges de pays en voie de développement, sous couvert de vente de produits d’occasion. On sait bien aujourd’hui qu’un container de matériel informatique d’occasion envoyé au Ghana ne contient en réalité que 10% de matériel réutilisable, le reste étant déversé dans les décharges illégales, à ciel ouvert, de ces pays.

C’est avec ces principes que s’est construit aux Etats-Unis le modèle de  « l’American way of life », c’est-à-dire le bonheur supposé par la consommation sans limite.

Le problème déjà rencontré au court des dernières décennies, c’est qu’il y a une incohérence entre les profits maximum réalisés par les investisseurs et la nécessité que « le peuple » ait assez d’argent pour consommer. On l’a vu dans la dernière crise économique, une consommation en berne et c’est tout le système qui vacille.

En résumé, ce système s’appuie sur trois piliers très simples : la publicité, l’obsolescence programmée et le crédit ; en clair, tout ce qui pousse à consommer, à faire tourner la machine et à produire de la « croissance ».

Ah, la sacro-sainte croissance, égérie de tous les économistes libéraux et de tous les politiques en panne d’idées nouvelles.

La position de l’écologie politique, vous l’aurez compris, est bien différente.

Elle est fondée sur une idée développée par Edgar Morin dans son dernier ouvrage (La Voie aux Editions Fayard) : « Moins, mais mieux ! ».

D’abord, nous refusons le dogme de la société de croissance qui est devenue un bolide sans pilote. Le mur ou le ravin ne sont plus très loin…

Notre vision est celle d’une nouvelle prospérité dans laquelle chacun trouvera la réponse à ses besoins de vie, en respectant la planète et sa capacité finie à nous donner des ressources. Nous croyons dans la croissance de la chimie verte dont l’objectif est de remplacer les processus polluants actuels par des processus ne produisant que des déchets bio dégradables ou pas de déchets du tout.

Nous replaçons l’humain au centre du débat. Il doit reprendre la main sur les capacités de production afin que soient satisfaits tous les besoins essentiels de l’humanité. Ne croyez pas que les OGM vont permettre de nourrir l’ensemble des êtres humains, quand les profits colossaux des multinationales de l’agro-alimentaire sont en jeu, ne croyez pas que l’extraction du gaz de schiste sauvera l’humanité d’un manque prévisible d’énergie fossile.

Les solutions raisonnables et viables que nous proposons sont plutôt de développer une agriculture vivrière, locale et respectueuses des sols, créatrice d’emplois locaux, de renforcer la recherche sur les énergies renouvelables, seules en mesure de solutionner à moyen et long terme les besoins en énergie de notre planète.

Il est indispensable de changer notre perception de la vie pour remplacer le quantitatif par le qualitatif, le plus par le mieux.

Notre volonté, c’est que les humains se réapproprient la satisfaction de leurs besoins, dans un monde plus juste et plus solidaire.


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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 22:45

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Soirée réussie à Valence. L'auditoire a été très attentif aux explications de Pierre Larrouturou sur la situation économique et les propositions d'EELV. Presque tous les candidat(e)s étaient présents, regonflés pour les deux prochaines semaines de campagne !!

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 16:44


Alors que nous nous apprêtions à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Tchernobyl, et que l'opinion publique mondiale semblait oublier peu à peu cette catastrophe, le séisme du Japon a remis sur le tapis le risque technologique majeur que représente l'énergie nucléaire.

Les écologistes militent depuis de nombreuses années pour une sortie progressive du nucléaire, non seulement pour des raisons de sécurité liées à l'exploitation des centrales : le risque terroriste est bien réel et les travailleurs précaires de cette industrie en subissent les conséquences sanitaires.

Mais surtout du fait de l'irrésoluble gestion des déchets radioactifs, tant par le problème du stockage définitif des déchets que par les risques liés à leur utilisation à des fins terroristes. Le drame japonais confirme aussi un risque trop souvent sous-estimé voire caché : la vulnérabilité des centrales aux risques naturels.

Des informations contradictoires sur la centrale de Fukushima

Il faut savoir que le Japon est, avec la France, un des pays les plus nucléarisés au monde, le troisième plus exactement. Un tiers de sa production électrique dépend de l'atome, et comme d'autres pays, le Japon continue à accroître cette dépendance en visant les 50% pour 2030.

Concernant la centrale de Fukushima-Daiichi, le contrôle de l'information empêche de savoir jusqu'ici ce qui s'est exactement passé. La nature de l'explosion reste douteuse : même si on l'attribue celle-ci à des tuyaux transportant de l'hydrogène, il est aussi fort probable que l'hydrogène soit le résultat d'une réaction chimique ayant eu lieu dans un espace situé entre la cuve et le bâtiment.

Une température élevée peut en effet provoquer une dissociation des molécules d'eau, aboutissant à la création de molécules d'hydrogène. Reste aussi à savoir si la cuve a pu être endommagée par cette explosion. (Voir la vidéo)



Principal danger : la fusion du réacteur

Il y a donc aussi des doutes sur l'état du cœur du réacteur, qui pourrait être en fusion partielle. Sur LeMonde.fr, on apprend que « les informations sont parcellaires » selon Thierry Charles – directeur de la sûreté des usines nucléaires à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) – qui constate que les déclarations de l'autorité de sûreté japonaise et celles de l'exploitant Tepco ne concordent pas totalement, Tepco indiquant que la fonte du cœur n'est pas en cours alors que l'autorité de sûreté annonçait samedi matin une probable fusion du cœur.

Le plus grand danger serait donc la fusion du réacteur et c'est pour cette raison qu'une réaction de type Tchernobyl est envisageable. Si le cœur entre en fusion, il risque de faire fondre la cuve du réacteur. Contrairement à l'accident de Three Miles Island (où avait eu lieu une fusion partielle du cœur), dont l'enceinte de confinement était restée intacte et empêchait alors les fuites radioactives, le cas de Fukushima peut différer.

Si l'enceinte a été détruite par l'explosion, il n'y a plus de barrière au relâchement de particules radioactives.

Les autorités japonaises doivent donc agir dans une fenêtre de temps très réduite pour éviter la fusion du cœur. Les doutes concernant toute fusion du cœur seront à l'évidence dissipés très rapidement, espérons-le.

Conséquences sanitaires pour les Japonais et les pays voisins

Concernant le relâchement volontaire de vapeur radioactive pour aboutir à une diminution de la pression dans le réacteur, effectuée samedi matin, c'est une procédure logique qui, malgré les risques de contamination, permet de minimiser les risques d'explosion. Seulement, le nuage radioactif qui a été relâché représente de réels risques pour la santé.

Premièrement, la radioactivité émise est importante : selon l'agence Kyodo, la radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site de la centrale de Fukushima correspond à la limite de radioactivité à ne pas dépasser annuellement.

De fait, un nombre réduit de personnes habitant une ville proche de la centrale ont été exposées à des radiations. Ces personnes vont avoir à subir un lavage spécial mais il semble que leur état de santé ne présente rien d'anormal. Dans le cas actuel, la contamination au césium radioactif présente moins de risques que celle à l'iode radioactif, puisque l'iode est bien plus volatil.

En ce sens, les autorités japonaises préparent les mesures qui s'imposent, à savoir la distribution d'iodure de potassium aux habitants et leur éloignement des centrales (20 kilomètres selon les autorités).

Sachez-le, à défaut d'avoir de telles pastilles dans un cas similaire, vous pouvez aussi utiliser de l'eau iodée afin de saturer la thyroïde en iode stable et éviter l'incorporation d'iode radioactif menant à un cancer de la thyroïde (un des symptômes principaux de l'après-Tchernobyl).

Les nuages radioactifs ne connaissent pas les frontières

Deuxièmement, les risques pour la santé sont réels car les vents et le nuage radioactif ne connaissent pas de frontières. Même si les autorités se sont réjouies des vents repoussant le nuage vers la mer, celui-ci risque de survoler d'autres pays. La Russie notamment s'inquiète d'une contamination de son territoire, la péninsule de Kamchatka pouvant être atteinte dans les 24 heures.

Le fait est que le danger résidera plus dans la contamination radioactive des terres agricoles mais aussi du bétail, puisque l'ingestion d'aliments contaminés représente de sérieux risques pour la santé, notamment pour les enfants et les femmes enceintes. Si les normes de contamination en venaient à être dépassées dans les pays affectés, toute la production alimentaire devra être détruite.

En France, Nathalie Kosciusko-Morizet a promis la plus grande transparence sur l'impact éventuel de cette catastrophe et l'IRSN rendra public sur son site Internet les données recueillies en France.

Puisque que l'on n'est jamais trop sûr, sachez aussi que la Criirad a mis en alerte la vingtaine de balises situées sur le territoire français : dès que la moindre hausse des niveaux de radioactivité sera mesurée, les résultats seront diffusés immédiatement.

Catastrophes naturelles et centrales nucléaires

Le cas présent est extrême. Cependant, l'évidence est que les décideurs japonais ont joué aux apprentis sorciers avec leur programme nucléaire, les complexes nucléaires japonais étant théoriquement construits pour résister à un séisme d'une magnitude de 7.

Alors même que des précédents moins graves avaient eu lieu, comment le Japon a-t-il pu juger concevable de sécuriser des centrales dans un pays à forte activité sismique ? Rappelons que 20% des secousses supérieures à une magnitude de 4 enregistrées à travers la planète ont lieu au Japon.

Mais qu'en est-il en France ? Le risque est-il le aussi extrême ? Le risque existe vraiment selon le réseau Sortir du Nucléaire, qui avait révélé en 2003 que EDF avait falsifié les données sismologiques pour s'éviter des travaux onéreux, pourtant indispensables pour la sûreté nucléaire.

La France n'est pas à l'abri

L'Autorité de sûreté nucléaire avait du intervenir pour rappeler EDF à l'ordre, suite à la falsification de certaines données primordiales à la sécurité des centrales. Alors que les normes sismiques doivent être basées pour chaque centrale sur un Séisme majoré de sécurité (SMS), l'ASN a remarqué que EDF avait utilisé des normes inférieures à celles déterminées par l'IRSN.

Les centrales de Chinon, Blayais, Saint-Laurent, Dampierre, Belleville, Civaux, Bugey et Fessenheim sont les plus en danger. D'ailleurs, Fessenheim est au centre de toutes les préoccupations depuis la décision de rallonger sa durée d'activité. Sur la base de ces informations, une seule décision s'impose : la fermeture définitive de la centrale de Fessenheim et la vérification des normes sismiques.

Sécheresses, inondations mettent en péril le refroidissement

Au niveau de l'UE, cet évènement au Japon est déjà pris au sérieux : la Commission européenne va convoquer en début de semaine prochaine une réunion des autorités européennes chargées de la sécurité nucléaire et l'industrie du secteur pour tirer les leçons de l'incident nucléaire au Japon.

Par ailleurs, les risques liés à l'exploitation des centrales vont aller croissant avec la multiplication des aléas climatiques extrêmes. Tant la sécheresse peut provoquer une diminution du débit des cours d'eau servant au refroidissement des réacteurs, tant les inondations peuvent aboutir à des épisodes critiques et donc difficilement contrôlables. Les épisodes caniculaires obligent souvent EDF à réduire l'activité des centrales, ce qui pousse alors la France à importer de l'énergie.



 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 11:26

Des personnes contaminées, des  populations déplacées, un nuage contaminé encore mal identifié et M. Besson rassuré!!

Samedi lors de sa conférence de presse Eric Besson, ancien député PS de la Drôme ayant rejoint l'UMP et N. Sarkosy, actuel ministre de l'industrie et de l'énergie essaie de minimiser la catastrophe nucléaire japonnaise,  pour rassurer la population française. certaines centrales en France se situant sur des zones sismiques.

Il dit que nos centrales sont bien étudiées pour résister à un séisme , en tout cas elles ne peuvent l'être mieux que les centrales japonnaises, qui viennent d'échapper à tout contrôle.

 

Je suis profondément attristée comme beaucoup devant cette situation de catastrophe nucléaire, mais il est possible de faire autrement.

EELV demande depuis longtemps une sortie progressive( en 30 ans) du nucléaire.  Pour le moins il est temps d'organiser un débat  public sur le nucléaire, et  ne serait-il pas judicieux comme le propose Michèle Rivasi  que les centrales construites sur zone sismique soient arrêtées ?. En France sont concernées au premier chef les centrales de Fessenheim, de Cruas, de Cadarache où se construit ITER.

Les élections cantonales sont l'occasion de rappeler que les candidat(e)s d'EELV sont opposés à une nouvelle centrale EPR dans la drôme ( et ailleurs aussi), contrairement au Président Didier Guillaume candidat lui aussi qui a annoncé lors de ses voeux son désir de voir installer un nouvel EPR dans la Drôme.

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 07:55

Communiqué de presse du 11 mars 2011  Réseau Sortir du Nucléaire

Alerte nucléaire au Japon : 2 centrales nucléaires en situation d'urgence au Japon, la population évacuée autour de la centrale de Fukushima Daiishi


Il y a actuellement au Japon 2 centrales nucléaires en situation d'urgence et l'usine de retraitement de Rokkasho fonctionne sur des générateurs de secours :

-La centrale de Fukushima n°1 connaît un problème d'ordre mécanique du système de refroidissement du coeur nucléaire (1). Près de 2000 personnes habitant dans les environs, dans un rayon de trois kilomètres, doivent être évacuées (2). Les autorités ont renforcé l'état d'urgence nucléaire, et les médias japonais font état d'une fuite radioactive.

-La centrale d'Onagawa, où le processus de refroidissement du coeur nucléaire ne se déroule pas comme prévu (3)

11 réacteurs nucléaires ont été arrêtés en urgence pendant le séisme. On ignore comment sont actuellement refroidis ces 11 réacteurs arrêtés en urgence, dont il faut absolument refroidir le combustible sous peine d'une fusion nucléaire du coeur.

Plusieurs questions demeurent sans réponse :
-Les réacteurs sont-ils toujours alimentés en électricité par des sources d'énergie extérieures ou bien sont-ils alimentés par des groupes électrogènes ?
-Combien de temps peuvent-ils tenir, sans source électrique externe, pour refroidir les coeurs nucléaires sans risquer la fusion nucléaire ?
-Les 5 centrales nucléaires japonaises de la côte Pacifique ont-elles été inondées par le tsunami ?

Ce séisme dévastateur montre que le nucléaire est un colosse aux pieds d'argile.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les tremblements de terre n'arrivent pas qu'en extrême-orient. Nous avions révélé en juillet 2007 que les centrales nucléaires françaises n'étaient pas aux normes sismiques et qu'EDF avait falsifié les données sismiques de ses centrales nucléaires pour ne pas supporter des travaux de mise aux normes trop onéreux (4). Cette situation perdure aujourd'hui.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 22:14

Pas besoin de grands commentaires, des photos suffisent pour comprendre le désarroi des habitants et riverains  et nous aussi éluEs Verts et Citoyens devant la dégradation de l'entrée de la ville par Les Hauts de  Faventines !!

Est-ce que la contruction est conforme au permis accordé ?  C'est ce que nous allons essayer de savoir,  il y a sûrement une erreur. Personne ne semble au courant de la destination de cet édifice qui dégrade le paysage urbain.

 

 

Photos prises par moi-même mardi 8 Mars du haut de la rue Faventines,

 

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 10:10

                                                      
               Samedi 12 mars 2011 à 19h30
           Salle Espace du Parc des des expositions à VALENCE


                                       En présence de

 

Michèle RIVASI députée européenne

 Philippe MEIRIEU     Vice-Président d’Europe Ecologie-Les Verts au Conseil régional Rhône-Alpes

 

Pierre LARROUTUROU Economiste

 

Patrick ROYANNEZ  Vice Président à  l’environnement au Conseil  général  de la Drôme  

 

 

                              et  TOUS LES CANDIDATS EUROPE ECOLOGIE-LES VERTS


                 Contact Europe Ecologie- Les Verts-Drôme 06 80 20 31 43

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