Le blog de Danielle PERSICO

Les écologistes avaient déjà souligné à quel point la loi supprimant les allocations familiales des parents  pour sanctionnerl’absentéisme scolaire de leurs enfants  était anti-éducative et injuste. Mais  cette fois, l’idée est de sanctionner pénalement les parents dont les enfants commettent des délits.

Les parents sont toujours accusés de démission parentale terme à la mode. Ce que l'on constate au quotidien ce sont des parents accablés , par leurs difficultés professionnelles, sociales,  financières,  et  accablés aussi  par le comportement de leurs enfants .

En ajouter à la détresse des parents ne me semble pas la solution. C'est une mesure d'affichage, une mesure  sécuritaire inadaptée qui risque de monter les Français les uns contre les autres.

Encore un exemple où  la répression fait place au manque de prévention.

Les différents  dispositifs d'aide à la parentalité sont un des  moyens de prévention pour soutenir les famillles.

La parentalité est un terme à la mode mais cela a du sens d'accompagner les familles  au plus tôt dans leur fonction de parents. Dans chaque quartier les parents devraient avoir un lieu pour se poser ou poser des questions, observer  leur enfant autrement ou échanger entre parents sous le regard bienveillant de personnes relais.

A Valence il n'existe que trois lieux d'écoute parents enfants qui pour certains ont des difficultés pour  poursuivre leur action.

Comme  l'Etat ne joue pas son rôle, c 'est de la  responsabilité des collectivités locales, en lien avec les organisations ,  associations compétentes   de favoriser ces lieux qui permettent  l' accompagnement des parents,  confrontés à des questionnements  ou à des  difficultés avec leur enfant dans leur vie relationnelle, scolaire et familiale.

Nous y travaillons à la fois au sein de la commission extra-municipale petite enfance et du  service santé-famille-environnement.

Communiqué de presse Europe Ecologie / Les Verts :


En réponse à la présence d’une candidate Europe Ecologie-Les Vertsau second tour de l’élection cantonale partielle du 13 juin,  le Maire de Villeurbanne vient de décider de retirer leurs délégations aux adjoints et au conseiller délégué Europe Ecologie-Les Vertsau sein du Conseil Municipal. Notre candidate, Béatrice Vessilier, s’était maintenue - conformément à la volonté partagée des instances locales et nationales d'Europe Ecologie/Les Verts - face au candidat socialiste dès lors que tous les candidats de droite étaient éliminés.
Les responsables du PS villeurbannais exigaient de nous l'engagement  selon lequel
 “le candidat de gauche, quel qu’il soit, arrivé en tête au premier tour, sera seul en lice au second tour” lors des prochaines échéances.  Europe Ecologie-Les Vertsaurait signé, sans la moindre difficulté, cette déclaration si elle comportait ce simple ajout : “le candidat de gauche, quel qu’il soit, arrivé en tête au premier tour, sera seul en lice au second tour, à gauche, dès lors qu’il conviendra de faire barrage à la droite et à l’extrême droite”.
Nous ne pouvons pas croire que nos partenaires socialistes de Villeurbanne puissent exiger qu’une élection démocratique se déroule, au second tour, avec un seul candidat. Nous ne voulons pas croire qu’ils confondent une alliance de majorité municipale avec l’interdiction faite à une composante de cette majorité d’exister dans toutes les autres instances et circonstances électorales. Nous ne pouvons pas croire qu’ils assimilent
 un choix démocratique entre deux projets de gauche, qui ont chacun légitimité à solliciter les suffrages des citoyens, à un “regrettable affrontement”. Nous ne voulons pas croire qu’ils veuillent réduire les électeurs, quel que soit leur vote au premier tour, au rang de figurants du second tour. Nous ne pouvons pas croire qu’ils veuillent encourager l’abstention et appauvrir le débat indispensable sur la nécessaire alternative à la politique calamiteuse du gouvernement actuel.
Les électeurs et les électrices d’Europe Ecologie-Les Vertsrefusent de confondre “alliance” et “dilution”, “contrat de gouvernance” et “renoncement à sa propre identité”.  Ils n’ont pas voté pour des candidats en leur donnant la consigne de se taire, mais de porter leurs convictions le plus loin possible pour faire face à la crise sociale, écologique, politique que nous traversons.
Nous avons confiance : le Conseil municipal de Villeurbanne ne peut suivre le diktat de son Maire. Le Maire de Villeurbanne ne peut pas s’entêter contre le bon sens et les exigences démocratiques. Ensemble, osons, rêvons et créons l’avenir, dans le respect des différences et des citoyens !

Maryse Oudjaoudi, Les Verts Rhone Alpes
Philippe Meirieu, Europe Ecologie Rhone Alpes
Yves Durieux, Les Verts Rhone
Yann Roustan, Les Verts Villeurbanne

Stéphane Guillon et Didier Porte chroniqueurs critiques de l'actualité  politiques  viennent d'être mis à la porte de France Inter.

Le nouveau président de France Télévision annoncé pour cet été  serait   un proche de N. Sarkosy via son ami A. Lagardère.

Toutes ses manoeuvres sont les symptomes de liens entre les pouvoirs politique, médiatique et financier. A l'approche de 2012 le pouvoir essaie de mettre en ordre de marche les médias et d'éliminer les esprits libres qui se risqueraient à des critiques.

Que faire ? Soutenir les médias alternatifs : Médiapart, Rue 89 tous les deux soumis à des mises en examen ou plaintes.

Ecouter une des dernières chroniques de Stéphane Guillon. " le gouvernement et les bleus"

http://www.dailymotion.com/video/xdrf7j_le-gouvernement-et-les-bleus-meme-c_fun

Une enquête récente montre que un jeune sur trois souffre d'une diminution de l'audition .

Notre système auditif est un mécanisme de précision très vulnérable. Les cellules situées dans l'oreille interne qui transmettent l'énergie acoustique au cerveau sont les cellules auditives ciliées, elles ne sont pas si  nombreuses et une fois détruites elles ne sont pas réparables par la médecine.

Pour protéger ce trésor il faut éviter l'exposition aux bruits intenses et répétés.

Les jeunes enfants doivent en priorité être éloignés des bruits intenses, moteurs (avion, mobylette sans pot d'échappement, feux d'artifice, pétards...), qui peuvent léser leurs cellules définitivement, et les rendront durs d'oreilles avant l'âge légal de la retraite (qui recule) !!

Dans la vie courante le bruit constitue la nuisance la plus fortement ressentie par une majorité de nos concitoyens avec des effets sur la santé.

La majeure partie de ce bruit provient de la circulation routière lui sont associés d'autres types de bruit très gênants pour le quotidien : les bars et lieux musicaux (soumis à réglementation), les bruits de voisinage, les animaux....

Un groupe de travail municipal piloté par le service santé famille environnement planche sur le bruit dans l'espace public, pour redéfinir la réglementation ainsi que les actions de prévention, mais cela ne suffira pas sans des comportements individuels adaptés.

L'intensité d'un bruit s'exprime en décibels. Au-delà de 100 décibels un bruit peut être dangereux, c'est l'intensité d'une musique forte. Une rue à grand trafic à un niveau de bruit d'environ 80db. Un plan départemental de prévention du bruit dû à la circulation est également en cours pour isoler les logements riverains de routes bruyantes. Je me pose la question à savoir  si au lieu d'isoler du bruit les logements il ne serait pas  plus logique de diminuer la circulation en ville ? Sans doute plus difficile mais moins onéreux

Ce printemps, le marronnier politique et médiatique du « problème des retraites » est revenu sur le devant de la scène. Le scénario est identique : les uns comparent l’âge légal de départ avec ceux de nos voisins européens, les autres dénoncent la faiblesse du taux d’activité des seniors, les derniers exposent des projections catastrophistes. Et seules trois solutions sont avancées : cotiser plus, plus longtemps ou diminuer les pensions. Ces mesures restent de courtes vues. Une réforme d’ampleur qui garantisse les droits et les principes est pourtant possible.

Dans le débat actuel, les questions de l’égalité entre les retraités, à commencer entre les femmes et les hommes, de l’élargissement des sources de financement, de la limitation du cumul emploi-retraite, de la réduction des exonérations de cotisations sociales sont évincées. On peut parier que la nouvelle réforme des retraites ne sauvera pas plus le système des retraites que les trois réformes précédentes. Il faut changer notre manière de raisonner.

Une société basée sur la productivité et le court terme ne laisse pas de place aux seniors, aux jeunes et aux publics fragilisés, vite relégués au rang d’improductifs. La compétitivité produit nécessairement des exclus et le productivisme ne peut pas donner du sens au travail. Et face à l’intensification du travail, il est normal que les actifs souhaitent partir en retraite au plus tôt. Ainsi, plutôt que de penser le temps de travail de manière hebdomadaire ne faudrait-il pas l’inscrire sur l’ensemble de la vie ? Ne doit-il pas y avoir une possibilité de répartir son temps, en fonction de ses priorités et de ses envies ? Il importe aussi d’interroger la distinction entre actifs et inactifs. Nous travaillons en moyenne 9% de notre temps de vie total, sur quarante années d’activité et avec une espérance de vie de 80 ans. Les actifs sont comptabilisés seulement comme ceux participant « officiellement » à la production de richesses. On confond activité et travail salarié et on oublie que les retraités représentent le tiers des maires et animent la moitié des associations. Impossible également de faire une liste complète de l’apport des « inactifs » de toutes sortes, enfants, jeunes, femmes au foyer ou retraités.

Prendre en compte la richesse de l’apport de tous à la société, permettre à chacun d’exprimer ses compétences et ces désirs, redéfinir le travail, c’est d’abord cela une vision écologiste du « problème des retraites ».

Cécile DUFLOT secrétaire des Verts dans Libération.fr