LE BEBE, CE PRIMATE ADEPTE DU DEVELOPPEMENT DURABLE !!
Le bébé humain quand il naît, n’est pas « achevé » comme d’autres mammifères (le poulain qui gambade au bout d’une heure). Il y a tout une
période les premiers mois où le bébé est dépendant de l’adulte pour sa survie et a besoin de contact de jour comme de nuit.
Le nouveau-né humain est un petit être social, il a besoin non seulement d’une alimentation la mieux adaptée au développement de son cerveau, mais aussi de contact, de présence
humaine, pour être rassuré et sécurisé.
Pourtant sont apparues dans notre société, les recommandations « des professionnels d’une certaine puériculture rigide » de ne pas trop « gâter » les bébés, de
les isoler dans leur berceau, de les nourrir à heures fixes à quantités fixes, de les laisser pleurer pour qu’ils « fassent leurs nuits » afin que, soi-disant, ils deviennent autonomes
plus vite !!
Ces recommandations inadaptées pour les nouveau-nés les premiers mois, ont été influencées par notre mode de vie : l’industrialisation, l’urbanisation, le travail sans
aménagement des mères, là où la productivité devient une valeur.
Si nous voulons un changement de modèle de société, pourquoi ne pas commencer par le commencement et choisir de s’occuper des bébés en respectant leurs besoins ? Ces besoins
n’ont pas changé depuis le début de l’espèce :
-
être nourri avec du lait adapté à l’espèce c'est-à-dire le lait de la mère,
-
et être porté conformément à l’espèce biologique : comme les chimpanzés, les gorilles, les orangs-outans… , les humains sont dans la catégorie des primates porteurs,ou portés actifs
Besoin du lait de sa mère, et besoin de proximité corporelle.
L’allaitement maternel en France progresse !
En France, le taux d’allaitement maternel à la naissance est un des plus bas du monde bien qu’en augmentation lente :
45,6% en 1995 ; 48,8 % en 1997, 52,3 % en 2000, 54,5 % en 2001, 56,2 % en 2004.
62% en 2006.
(et ce sont les mères des catégories socioprofessionnelles les plus élevées qui ont le taux d'allaitement le plus haut.)
Par comparaison le taux d’allaitement à la naissance est de 99% en Norvège et Suède, 95% au Danemark, 85% en Italie, 75% en Allemagne, 69% en Grande-Bretagne.
Les raisons de ce retard sont multiples : poids de l’histoire de notre pays (rôle des nourrices) et de l’histoire de chacune, reprise du travail
trop rapide avec des congés maternités trop courts, rôle de l’industrie agro-alimentaire et de la publicité sur les laits industriels, manque de formation des professionnels de santé, manque
d’information des parents sur les bénéfices de l’allaitement maternel lors du choix de l’alimentation pour leur futur bébé.
Choisir l’allaitement maternel c’est bien plus qu’un choix d’alimentation c’est un choix de façon de vivre !
Les enjeux de santé de l’allaitement maternel pour le bébé et pour la mère
Pour le bébé Pour que l’effet préventif soit efficace, l’allaitement maternel doit être exclusif (pas d’autre lait, ni aliment) et
durer trois mois ou plus.
Prévention des infections :
Affections ORL : otites rhinopharyngites,
Les affections respiratoires : bronchiolites, bronchites,
Les affections digestives : gastroentérites.
Prévention du risque vasculaire
Des études démontrent la corrélation entre l’allaitement maternel et les valeurs de la tension artérielle ainsi que du taux de cholestérol.
Prévention du diabète
L’effet protecteur de l’allaitement maternel dans le diabète insulinodépendant est surtout démontré pour les enfants à risque.
Prévention de l’allergie :
Réduction du risque d’eczéma, démontré surtout pour les enfants à risque familial d’allergie. Certaines études recommandent l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, pour une
prévention efficace des allergies alimentaires.
Pendant la grossesse et l’allaitement il est recommandé d’éviter l’arachide qui semble favoriser la survenue de l’allergie.
Prévention de l’obésité :
La plupart des études attestent d’une augmentation du risque d’obésité pendant l’enfance et l’adolescence en l’absence d’allaitement maternel.
La densité calorique du lait maternel est plus faible que pour le lait artificiel ce qui explique des différences de croissance chez les enfants allaités. Ces différences ne sont
que transitoires et sans conséquence ultérieure, bien au contraire, elles pourraient être bénéfiques à long terme (obésité, problèmes cardiovasculaires).
Pour la mère :
Les suites de couche sont plus simples chez les mères qui allaitent, les sécrétions hormonales provoquées par la mise au sein diminuent le risque
d’infection et aident l’utérus à reprendre sa forme. Le risque de saignement après l’accouchement est diminué.
Retour plus rapide au poids antérieur
Réduction des pertes sanguines dans les mois qui suivent l’accouchement du fait de l’absence de règles dues à l’allaitement.
Diminution de l’incidence des cancers du sein et de l’ovaire avant la ménopause,
Diminution de l’incidence de fractures du col du fémur après la ménopause, chez les femmes qui ont allaité.
Apport psychologique :
Dans l’espèce humaine l’allaitement maternel est le stimulus idéal de l’attachement, il favorise le développement psychomoteur de l’enfant et son développement social.
Enjeux environnementaux de l’allaitement maternel
L'allaitement maternel - solution écologique
- L’allaitement maternel protège notre environnement puisqu’il évite le gaspillage des ressources naturelles.
L’utilisation du lait de vache au lieu du lait de la mère comporte de graves conséquences environnementales. Dans les pays pauvres les femmes produisent environ 20 millions de
tonnes de lait soit 10 % de la quantité de lait liquide consommé dans le monde entier. Il a été estimé en 1973 qu’il aurait fallu un troupeau de 114 millions de vaches laitières pour remplacer la
production des femmes en Inde. Seulement une vache consomme environ 3150 kg de céréales et autres compléments nécessitant l’utilisation d’engrais azotés et de pesticides dont on connaît les
effets nocifs. De plus, les vaches polluent l’atmosphère, les sols et l’eau. Elles produisent 20% des émissions annuelles de méthane soit plus de 100 millions de tonnes. Chaque animal produit en
outre près de 22 Kg de déchets par jour qui s’infiltrent dans le sol et peuvent contaminer les nappes phréatiques.
L’alimentation au lait industriel consomme de précieux combustibles :
Il faut du combustible pour traiter le lait industriel et pour fabriquer tous les produits nécessaires à sa mise sur le marché.
Au niveau de la famille il faut du combustible pour chauffer l’eau servant à préparer le biberon.
Un nouveau-né a besoin de plus de 3 litres d’eau par jour pour stériliser le matériel et boire, or l’eau sera demain une ressource précieuse source de conflits et l’eau polluée est
responsable de 8 maladies sur 10 dans les pays en voie de développement.
L'emballage des préparations lactées pour nourrissons crée des déchets tels que boîtes de conserve, papier et plastique. Aux États-Unis, si chaque nouveau-né était nourri au
biberon, presque 86.000 tonnes de fer blanc seraient nécessaires à la fabrication de 550 millions de boîtes de conserve. En outre, il faudrait 1 230 tonnes de papier pour les étiquettes de ces
boîtes de conserve.
Biberons, tétines et autres accessoires requièrent, pour leur fabrication, du plastique, du verre, du caoutchouc et de la silicone. En 1987 au Pakistan seulement, on a vendu 4,5
millions de biberons. Dans les pays industrialisés, le nombre de biberons par enfant sera plus élevé à mesure que les hôpitaux et les consommateurs utiliseront de plus en plus de bouteilles et de
tétines à usage unique.
Notre environnement étant de plus en plus pollué, des analyses de lait maternel ont révélé la présence de certaines substances toxiques, notamment de dioxines et de
biphényles-polychlorés (BPC). Ce phénomène indique qu'il y a des dioxines partout dans la chaîne alimentaire. Cet argument ne devrait cependant jamais être utilisé pour dissuader les mères
d'allaiter, car les bénéfices de l’allaitement maternel compensent ce risque, et le lait des vaches a, lui aussi, peu de chance d'échapper à la règle . Néanmoins nous devons agir pour la
diminution des déchets à la source et refuser les incinérateurs.
- L'allaitement maternel est plus économique :
"économie" directe :le coût de l’alimentation au lait artificiel est 5 fois plus élevé que celui de l’allaitement au sein. Le coût moyen calculé pour 6
mois s’élève à 650€, pour l’allaitement artificiel, contre 137€ pour l’allaitement maternel.
"économie" indirecte : la diminution des dépenses de santé liée à la diminution des maladies est très mal évaluée.
Les contaminants chimiques du lait maternel :
Les contaminants chimiques sont nocifs pour nos enfants. Si actuellement, n'importe où dans le monde, on soumettait les nouveaux- nés à des analyses, celles-ci révéleraient une
accumulation de substances chimiques de synthèse, notamment des dioxines, des PCB, du mercure, des phtalates, des pesticides, des retardateurs de flammes, du bisphénol A et d'autres substances
dangereuses. Ces produits chimiques contaminent le fœtus par le placenta durant la grossesse, et par le lait maternel après la naissance. Les bébés et les jeunes enfants continuent à être exposés
aux produits chimiques dangereux qui peuvent être véhiculés par l'air, l'eau, la terre et les produits domestiques comme les moquettes, les vêtements, les meubles et les produits d'entretien. Il
est essentiel que ces produits chimiques soient réduits dans notre environnement pour diminuer les risques en matière de santé, tant pour les nourrissons dans les périodes pré- et post-natales
que pour les enfants et le grand public.
« Quasiment tous les comités nationaux et internationaux ont, jusqu'ici, conclu— d'après les données disponibles—que les avantages de l'allaitement maternel
l'emportent sur les risques possibles que pourraient présenter les contaminants présents dans le lait humain à des niveaux normaux ».
Quelques principes peuvent être énoncés pour clarifier les informations auprès des mères :
-
Reconnaître ce qui est connu sur les contaminants que contient le lait maternel.
-
Insister sur le fait que l'exposition avant la naissance contribue à la contamination de tous les nourrissons et non pas seulement de ceux qui sont nourris
au sein.
-
Désigner la source de pollution (industries chimiques) plutôt que la source de preuve (le lait maternel).
-
Insister sur les risques associés aux substituts artificiels que sont les laits industriels qui peuvent aussi contenir des produits toxiques ou des
contaminations microbiennes.
-
Attirer l'attention sur les alternatives aux produits toxiques plutôt que sur les alternatives au lait maternel.
Les femmes ont le droit de savoir que le lait qu'elles produisent est tout ce qu'il peut y avoir de plus pur. Ce n'est qu'avec la réduction de la pollution de
l'environnement que ce droit peut devenir réalité.
Les bienfaits du portage
Sécurité
La proximité corporelle que permet le portage permet au nouveau-né de se retrouver en terrain connu (fouissement, recherche du sein, odeur, voix ), et permet à la mère de pouvoir
répondre rapidement à ses besoins. L’enfant se sent rassuré et en sécurité.
Attachement
Le fait de porter le bébé contre soi dans une écharpe ou un porte-bébé implique un contact physique étroit, ce qui est un bon moyen d’induire des comportements d’attachement
réciproque.
Pleurs
L’augmentation du temps de portage chez un bébé est corrélé à la diminution de la durée des pleurs de fin de journée.
Endormissement
Le portage facilite l’endormissement du bébé
Disponibilité
La maman peut accomplir ses tâches sans être interrompue donc, elle les termine plus vite et conserve du temps libre. Elle est ainsi plus détendue. Elle peut se
déplacer où elle veut, quand elle veut puisque son bébé est toujours avec elle.
Elle n’a pas besoin de programmer ses sorties ( prévoir tout le matériel "indispensable" à la mère moderne, transforme chaque promenade en une véritable
expédition !). Elle part avec une couche dans la poche et c'est tout !
Sérénité
Le portage renforce le sentiment de compétence et de confiance en soi des parents qui savent qu'ils ont un moyen sûr de satisfaire les besoins de leur
bébé.
Le fait de porter son bébé, de le sentir contre elle, permet à la mère de vivre la transition entre la grossesse et la vie avec le bébé en douceur et en
confiance.
La vie quotidienne continue
L’enfant porté participe à la vie normale de l’adulte, ce qui lui apporte la compagnie et les stimulations dont il a besoin.
Passer la journée avec son père ou sa mère suffit au bébé. Il reçoit toute l'attention dont il a besoin pendant les premières semaines de vie. Il dort lorsqu'il a
sommeil, il mange quand il a faim, il est changé quand c'est nécessaire, il voit, entend et sent la vie autour de lui.
La relation du père et de son bébé :
Si l’allaitement ne se partage pas, le portage lui peut être partagé. Les pères peuvent porter leurs petits tout autant que les mères et peuvent ainsi nouer une relation de
proximité avec leur bébé : ils peuvent eux aussi le calmer, le consoler, l’endormir…
Les enjeux de l’utilisation des couches lavables : du jetable au durable ?
Depuis la mise au point des couches jetables dans les années 70, les couches lavables sont tombées dans l’oubli. Une prise de conscience émerge pour analyser les avantages et
inconvénients des couches lavables ou jetables.
Il faut reconnaître qu'en apparence, la couche culotte jetable offre des avantages : bien adaptée à la morphologie de l'enfant, très facile à mettre, on la jette dans la poubelle
quand elle est sale et elle offrirait un confort incomparable à l'enfant.
Pourtant les couches jetables, sont composées de nombreux produits chimiques, tels que gels absorbants, parfum, conservateurs. Elles ne permettent pas à la peau de respirer et leur
confinement engendre une température élevée. Elles sont, par ailleurs, source de pollution, tant au niveau de leur production qu'au niveau de leur élimination.
L’ancienne couche lavable (le carré de coton difficile à mettre, à fermer par des épingles, avec des fuites) semble peu attrayant.
Mais les couches lavables modernes sont simples à mettre, elles se ferment par velcro, il y a des élastiques aux cuisses et à la taille. Des feuillets permettent de récupérer les
selles sans se salir les mains et de les jeter aux toilettes. Les couches peuvent être lavées avec le reste du linge. Elles sont donc tout à fait compatibles avec notre mode de vie. Elles offrent
par ailleurs des avantages en matière de confort, d’économie et d’écologie.
ASPECT PRATIQUE : contrairement aux préjugés le temps consacré à l’entretien des couches en tissu n’est pas tellement plus important que celui consacré à l’achat et
l’évacuation des couches jetables.
APPRENTISSAGE DE LA PROPRETE :
Des études ont démontré que les enfants portant des couches en coton ont plus de facilité dans leur apprentissage de la « propreté » et elle est acquise en moyenne plus
tôt. (En 1961 alors que le lange en coton était plus répandu, 90% des enfants étaient propres à 2 ans et demi. En 1997 ils n’étaient plus que 22 %
ASPECT ECONOMIQUE :
Des calculs de coûts ont été faits (de la naissance jusqu’à la propreté) et démontrent que la solution la plus économique en couches jetables a un coût supérieur à une solution
moyenne en couches lavables, même pour un seul enfant (les couches lavables peuvent servir aux autres enfants). Le coût total s’élève à 780€ pour les couches lavables et 831€ pour les couches
jetables.
ASPECT CONFORT, SANTE :
La publicité vante les mérites des couches jetables pour un bébé sec et heureux !!
Est-il vraiment sensé de croire qu’une couche gorgée de produits chimiques absorbants, de parfum, doublée de plastiques étanches apporte vraiment le bonheur ?
Les couches en coton peuvent aider à empêcher l'érythème fessier. Le coton permet à la peau de bébé de respirer. La chaleur et les vapeurs d'ammoniaque nocives de
l'urine peuvent s'échapper plus facilement et ainsi n'irritent plus la peau sensible de bébé. Certains pédiatres préconisent l’utilisation de couches lavables devant des érythèmes fessiers
résistants.
Température de la couche effet de serre ? Une étude 2001 a démontré que la température scrotale augmente de un degré chez les bébés
portant des couches jetables par rapport à celle constatée avec les couches en coton. Certains médecins supposent que les bourses soumises à une température plus élevée ne peuvent pas se
développer normalement.
Les produits contenus dans les couches :
Des analyses réalisées par Greenpeace en 2000 ont démontré la présence de TBT (trybutil étain) dans certaines couches jetables. Le TBT a des effets délétères sur le système
hormonal de l’homme et sur le système immunitaire.
Les couches jetables contiennent des composés organiques volatiles incluant Toluène, Ethylbenzène, Xylène et Dipentène.
Le gel super absorbant est le polyacrylate de sodium, considéré comme le produit le plus efficace pour absorber les liquides. Utilisé pour les tampons hygiéniques des femmes il en
a été retiré en 1985 pour avoir été mis en cause dans le syndrome de choc toxique présenté par des femmes utilisatrices. Il est recommandé de ne pas déchirer les couches afin de ne pas en
extraire la poudre.
Les Dioxines : le blanchiment des couches jetables au chlore génère des produits toxiques comme la dioxine dont on retrouve les traces dans les couches elles-mêmes. Les
dioxines sont reconnues comme substances cancérigènes par l’OMS, elles sont aussi impliquées dans des dérèglements hormonaux, la baisse des défenses immunitaires, des troubles de la
fertilité, des atteintes du développement neurologique chez les fœtus exposés in utero.
Pour toutes ces substances à des doses très faibles dans les couches, aucune étude n’a prouvé de toxicité pour la santé des enfants, mais aucune étude suffisamment longue n’a
prouvé l’absence de toxicité. Néanmoins la nature toxique des substances sur l’homme et sur l’environnement, devrait conduire à appliquer le principe de précaution et inciter à ne pas soumettre
les enfants à leur contact permanent 24h sur 24 les deux premières années de leur vie.
ASPECT ENVIRONNEMENTAL
Une seule couche jetable joue son rôle quelques heures puis subsiste 200 à 500 ans sous terre.
Une seule couche de coton s’utilise 200 fois peut servir de chiffon et se décomposer totalement en 6 mois.
Tout n’est pas aussi simple car les couches lavables nécessitent l’utilisation d’eau et de produit de lessive. De nombreuses études ont comparé l’impact sur l’environnement des
deux types de couches lavables ou jetables :
Selon cette analyse « l’empreinte écologique » que laisse l’enfant derrière lui est de 4300m2 s’il a utilisé des couches jetables et 2300m2 s’il a utilisé des couches
lavables lavées à domicile et 1600m2 si les couches sont lavées par un service spécialisé.
quelques chiffres qui font réfléchir :
Pour un seul enfant, les couches jetables représentent :
- 4,5 arbres
- 25 kg de plastique, obtenus avec 67 kg de pétrole brut
- plus de 4.500 couches jetées aux ordures ménagères, partiellement décomposables
en plus de 200 (voire 500) ans. Ce qui représente 820 kg de déchets, ou un volume
de 35 m³.
Rapportés à la France, ces chiffres donnent par année :
- 3 milliards de couches
- 5,6 millions d'arbres
- 47000 Tonnes de pétrole brut pour produire 15200 Tonnes de plastique.
Pour la Belgique, ces chiffres sont estimés à 700 millions de couches, ce qui permettrait de faire 3 fois le tour du monde en les mettant bout à bout (source Kiddybips). Les
textiles sanitaires (essentiellement les langes) constituent le 4ème déchet de la poubelle ménagère belge, il en représente 9% (source Intradel).
Au total il apparaît donc que les couches lavables ont des avantages sur les couches jetables à de nombreux points de vue,économique,écologique et de confort. C’est la raison pour
laquelle ces couches commencent à faire leur apparition surtout par la vente par correspondance. Mais attention au lieu de fabrication, au matériau utilisé, des couches en produits soi-disant
naturels made in China… si on calcule le prix du transport l’empreinte écologique augmente.
Dur dur d’être les parents d’un vrai bébé écolo !!
Sources bibliographiques :
L’allaitement de la naissance au sevrage : Marie THIRION (Albin Michel)
Vivre la relation avec son bébé : allaiter, dormir, porter : Nathalie ROQUES (chronique sociale).
Porter bébé avantages et bienfaits Claude –Suzanne DIDIERJEAN-JOUVEAU (jouvence édition)
Les couches lavables constituent une alternative moderne écologique et économique aux couches jetables Anne-Sophie OURTH Thèse environnement
L’allaitement maternel choix personnel, problème de santé publique ou question de finance publique Anne-Marie LECLERCQ Mémoire
Allaitement ou non, savoir suffit-il pour choisir ? Article Ingrid Bayot institut Co-Naître
L’art d’accommoder les bébés, 100 ans de puériculture française G. Delaisi de Perceval et S. Lallemand. Odile Jacob
Les associations de soutien à l’allaitement :
Locales :
Association Allaiter : centre social Loriol permanences téléphoniques 04.75.85.59.39
Relais Naissance : 1 rue de la Liberté Romans 04.75.02.14.41
Régionales ou nationales :
IPA (information pour l’allaitement) : Lyon coordonne la semaine mondiale de l’allaitement 04.78.93.02.08 site : www.info-allaitement.org
Le CERDAM Centre de Ressource documentaire pour l’allaitement maternel cerdam@info-allaitement.com
La Leche League : 03.31.39.58.45.84 www.lllfrance.org.
Des antennes sont réparties sur tout le territoire et une liste d’échanges entre mamans fonctionne : Lactaliste inscription sur lllfrance
La COFAM coordination française de l’allaitement maternel : 05.56.26.00.84
site www.coordination-allaitement.org
Co-Naître : Institut de formation de recherche et d’échange autour de la naissance :
site : http://co-naitre.net
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SOLIDARITE
Le lait de mère étant le meilleur aliment pour
tous les bébés encore plus s’ils sont prématurés.
Une mère qui a beaucoup de lait
peut en donner au lactarium qui le répartira selon les besoins des services de néonatologie.
Lactarium de la région Rhône-Alpes :
Tel : 04.72.00.41.43
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LA SEMAINE MONDIALE DE L’ALLAITEMENT SMAM
Chaque année en France la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel est organisée en Octobre sur un thème précis.
Des actions ont lieu un peu partout en France.
Plus que pour battre un record cette manifestation a pour but de nous faire entendre.. au plus haut niveau...: l'allaitement maternel existe bien en France et il a
besoin d'aide et de moyens pour se développer : congé d'allaitement, information et formation du corps médical…
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