''Vidéo-surveiller n'est pas protéger''. Pierre Hémon et Maguitte Chicherereau-Dinguirard, président et co-présidente du groupe municipal Europe Ecologie-Les Verts, s'opposent aux futurs investissements de vidéo-surveillance prévus par la Ville. Le prochain conseil municipal envisage en effet d'allouer 520 000 euros pour équiper les rives de Saône, 65 000 euros pour les quartiers de Gerland et Debourg, et 160 000 euros pour Sergent Blandan.
S'appuyant sur un rapport de la Chambre régionale des comptes, les élus écologistes évaluent le futur coût de fonctionnement de ces équipements entre 1 et 2,4 millions d'euros par an. Un coût qu'ils estiment démesuré compte tenu du taux annuel d'élucidation des délits grâce aux caméras, qui serait de 1% à Lyon, selon le même rapport. ''Cela représente une cinquantaine d'emplois, par exemple de policiers municipaux ilôtiers '' peut-on lire dans le communiqué des écologistes. Mettant en avant la ''faible efficacité'' de la vidéo-surveillance, ils plaident pour que ''la sécurité des Lyonnais passe d'abord par des emplois et des actions de proximité''.
JAO. Lyon-Capitale
EELV Valence a déjà émis des réserves sur ce sujet.
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