Le blog de Danielle PERSICO

 Pour faire suite au  débat  au sein du Conseil municipal de Valence sur la question du projet d'agglomération, ( les échanges sur le blog attestent de l'intérêt de débattre et échanger  les points de vue tous respectables), il est important pour les Verts et Citoyens du territoire concerné  de préciser nos positions . Pour celà

une conférence de presse est organisée ce jeudi 18 Novembre  à 12h au café le  Boxe office à Valence 18 Bd Général de Gaulle.

Ce débat est essentiel puisqu'il fige l'organisation du territoire pour les générations futures.

Je mets en copie  la trame de la conférence de presse proposée par Pierre-Antoine Landel  :

Conférence de presse du 18 novembre 2010

Projets d'agglomération et coopération intercommunale, questions de
méthode",

Dans le contexte des débats en cours au sein des conseils municipaux et intercommunaux du "grand valentinois", il nous est apparu important de préciser nos propositions.

1) Ce débat est très important pour le devenir du territoire.

Le débat sur l'évolution des coopérations intercommunales est fondamental, parce qu'il doit déboucher sur une organisation capable de porter des projets structurants et innovants pour notre territoire, sur des logiques subsidiaires (organisation par bassins de vie), solidaires (projets communs) et démocratiques (proximité et qualité de la relation aux citoyens)

2) Nous y participons avec conviction, dans un souci de dialogue et d’écoute

La manière dont ce débat est instruit, conduit, abouti doit être l'objet d'une attention particulière, et être le reflet du projet commun d'approfondissement des coopérations, mutualisations, construction démocratique. Dans ce contexte, nous travaillons ; nous proposons, suggérons, portons l'attention sur nombre de sujets dont les enjeux nous paraissent majeurs pour le siècle à venir

Les débats doivent être ouverts, des perspectives variées doivent être explorées, les points de vue différents doivent être écoutés et respectés. La précipitation et les raccourcis sont incompatibles avec l'élaboration d'un projet partagé, fédérateur et dynamisant pour le territoire

3) Le calendrier des débats est conditionné par la réponse à 4 questions précises.

Aujourd'hui, nous pensons qu'il faut répondre à 4 questions quant à l'évolution des coopérations intercommunales : Pour quel projet, comment les atteindre, qui décide et qui paie ?

Où veut on aller ?: Nous voulons participer à la construction d’un projet de développement solidaire et ouvert sur l’extérieur. C’est en ce sens que nous proposons d’inscrire ce projet dans l’espace constitué par les 3 agglomérations de Valence, Romans-Bourg de Péage, et Tain Tournon, Romans. C’est pourquoi, nous avons proposé la mise en place d’une conférence de toutes les intercommunalités concernées, afin qu’elles puissent échanger leurs projets, faire connaître leurs besoins et renforcer les coopérations.

Nous ne sommes pas opposés à un projet d’agglomération entre les bassins Valentinois et romano péageois, et nous participons activement aux discussions, au travers de propositions précises. Nous voulons affirmer au travers de ce projet, les valeurs de solidarité et de partage entre les territoires, qui sont le fondement de notre engagement politique, afin que la construction d’une agglomération contribue aussi à réduire les inégalités. Cela est déjà le cas pour les services tels que les transports et la culture, cela doit continuer à l’être pour d’autres secteurs tels que l’habitat et le logement, mais aussi pour permettre aux habitants du territoire de faire face aux défis environnementaux, économiques et sociaux auxquels nous sommes tous confrontés.

Qui décide ? : c’est le sens de la gouvernance, et nous savons que sur un espace concerné par plusieurs villes centres, sur deux départements, séparé par un fleuve, il nous faudra beaucoup innover. Cela demande de l’imagination, et de la volonté pour y arriver ensemble, en sortant des schémas classiques qui montrent tous les jours leurs limites.

Comment y va-t-on ? : C’est le sens du travail sur les compétences transférées, qui sera suivi de la définition de la ligne de partage entre ce qui va rester géré par les communes de ce qui sera transféré à l’agglomération, mais aussi sur la recherche de la meilleure organisation des services, en liant efficacité et proximité. Cela ne se limite pas à des listes de secteurs d’intervention. Derrière chacune d’entre elles se cachent des projets, des services dont l’opportunité pour l’agglo ou une partie de celle-ci mérite d’être vérifiée.

Combien cela coût et qui paie ? : C’est la nécessité absolue d’y voir clair sur les coûts de ces transferts et de ces services, et d’affiner les conditions de leur financement.

C’est de la réponse à ces 4 questions qui permettra de répondre à la question de la date de la fusion entre les collectivités ?

Notre objectif est de rechercher la bonne décision, qui se traduira par un accord sur des projets des statut et de budget. Cela nécessite de discuter ensemble, au delà des cadres classiques en recherchant le meilleur cadre de dialogue intercommunal, au service de nos concitoyens, et pour ce qui concerne l’intercommunalité, dans la recherche des meilleures formes de coopération.

Notre proposition permet d’exprimer l’attente de ceux, élus ou citoyens, qui souhaitent réduire l’écart croissant entre l’accélération des changements, et la capacité des sociétés à les assumer. Nous pensons que les changements demandent du temps et de la réflexion, et que ceux qui le demandent doivent être respectés.

Beaucoup d’élus et d’acteurs de nos territoires ne souhaitent plus être mis devant le fait accompli de décisions qui auront été prises « ailleurs » ou « depuis longtemps ». Pour eux, l’action politique est une action collective, au service des citoyens et de leurs attentes. Ils veulent comme de nombreux hommes et femmes de notre pays, être acteurs de changements au niveau économique, social et environnemental.

C’est dans ce cadre que nous poursuivrons notre participation à ce projet d’agglomération, qui permettra d’installer toutes les conditions d’un débat constructif entre toutes les collectivités concernées.

G.Bouchet, Adjoint à la Mairie de Valence
P.A.Landel, Vice-président de Valence Agglomération Sud Rhône Alpes
J.D.Abel, Vice-président de la communauté d'agglo mération du Pays de Romans

Beaucoup d'éluEs pour l'inauguration du salon du développement durable vendredi matin  au parc des expositions. Ensuite mesdames et messieurs  il faut passer aux actes concrets dans les collectivités !! Je crois que j'avais déjà écrit cela l'an dernier !!

Il y a moins d'éluE au stand de la permanence de l'agglomération pourtant c'est le lieu pour répondre aux questions des habitants qui ne comprennent pas toujours les tenants et les aboutissants de l'agglomération. Des  questions sur les déchetteries et la difficulté de devoir trimbaler  les déchets toxiques avant de pouvoir les confier dans une déchetterie c'est jamais le bon jour, le bon lieu et cela finit ...dans la poubelles grise. Une chose à améliorer au plus vite,  pour éviter de contaminer le compost des centres de valorisation  technique et biologique des déchets que gèrent le SYTRAD.

Cette année les associations sont présentes au salon et c'est leur place REVV, FRAPNA, Réseau  sortir du nucléaire Enercoop...que des amis !!

Allez leur faire un petit coucou.

Le Conseil communautaire d'hier soir a entériné la poursuite de notre travail commencé à Valence concernant l'appel à projet de l' agence de l'eau :  protection de la ressource en eau par le développement de l'agriculture biologique dans les 11 communes de l'agglomération. Ne rêvons pas ce ne sont pas les terres agricoles  des 11 communes qui du jour au lendemain vont passer en bio, mais c'est un engagement fort dont nous nous félicitons, notre agglomération est cohérente avec la démarche d'autres communautés d'agglomération, , des deux CDRA (Conseil de déloppement Rhône-Alpes), et  du département 26  premier département pour l'agriculture biologique.

Dex abstentions dont la mienne, sans doute mal comprises, concernant  une subvention pour le tour  de France. Nous venions d'avoir un exposé brillant sur le développement durable le nécessaire développement des mobilités douces, il m'est apparu incohérent que tant d'argent soit dépensé pour une course où les affaires de dopage sont dénoncées et surtout  où il y a plus de véhicules motorisés qui suivent les coureurs que de vélos.

Une partie de cet argent serait mieux utilisé pour le développement du vélo, de la marche à pieds en ville et des aménagements pour réduire la vitesse des automobiles.