Suite à l'article du DL du 2 Avril, une courte réponse s'impose aux attaques formulées par M.Daragon à mon égard au sujet de la construction du bâtiment industriel rue Faventines. Il me reproche de n'avoir rien fait, alors je m'explique : c'est bien ma réaction immédiate qui a été suivie de l' action en cours.
J'ai interpellé la majorité municipale et les éluEs en charge de l'urbanisme dès que j'ai constaté l'érection de ce bâtiment. L'article sur mon blog en atteste (le 10 Mars 2011 : un bâtiment qui gâche l'entrée de ville à Valence). C'est bien mon intervention auprès de la majorité qui a provoqué une nouvelle analyse du permis de construire par la Conseillère municipale qui a signé le permis et qui fait que rapidement les travaux ont été suspendus par constat d'une irrégularité. A ce jour la déconstruction de la partie non règlementaire est en cours, mais il reste encore en suspens des analyses de conformité par rapport aux documents des riverains, l'affaire n'est pas terminée.
Les attaques de M. Daragon à mon égard font apparaître clairement deux manières de faire de la politique :
La sienne qui correspond parfaitement à celle de la droite, autoritaire quand elle n’est pas populiste. Elle consiste à marcher au pas derrière son chef, y compris quand celui-ci va droit dans le mur. Mes quelques années passées sur les bancs de l’opposition municipale quand l’UMP gouvernait Valence me l’avaient déjà fait comprendre.
La nôtre au sein du groupe municipal Verts et Citoyens part au contraire du principe que c’est à travers l’échange d’idées et leur discussion que se prennent les meilleures décisions. Nous sommes convaincus que de légers désaccords au sein d’une majorité diverse doivent s’exprimer pour représenter au mieux la volonté de nos concitoyens. Ainsi, je n’aurais jamais de problème à afficher mon désaccord, y compris avec nos partenaires socialistes dans la majorité municipale. Le monde est complexe. Cultiver la diversité de pensées et leur expression est indispensable si l’on veut prendre en compte cette complexité.
Danielle Persico adjointe EELV Valence